Prélèvements obligatoire, marché du travail, effet désincitatif, effet de substitution, RMI
L'effet des prélèvements obligatoire sur l'emploi a fait l'objet de multiples études portant à la fois sur la demande et plus récemment sur l'offre de travail. Si le marché du travail était parfaitement concurrentiel, la fiscalité n'aurait aucun effet sur le taux de chômage, puisque les salaires s'ajusteraient pour équilibrer le marché. Dans la réalité, les rigidités du marché du travail, notamment l'existence d'un salaire minimum contribuent au niveau du chômage. La baisse du cout du travail grâce à une amélioration de la profitabilité des entreprises et surtout une substitution du travail au capital.
[...] L'impact de la fiscalité sur le marché du travail L'effet des prélèvements obligatoire sur l'emploi a fait l'objet de multiples études portant à la fois sur la demande et plus récemment sur l'offre de travail. Si le marché du travail était parfaitement concurrentiel, la fiscalité n'aurait aucun effet sur le taux de chômage, puisque les salaires s'ajusteraient pour équilibrer le marché. Dans la réalité, les rigidités du marché du travail, notamment l'existence d'un salaire minimum contribuent au niveau du chômage. [...]
[...] L'ampleur de ces effets reste discutée. La lutte contre les trappes à inactivité peut passer soit par une combinaison de mesures techniques, soit par des mécanismes plus radicaux d'impôt négatif, qui associent un revenu minimum et une aide qui dépend des revenus d'activité et tend à accroitre l'offre de travail. La prime pour l'emploi mise en place en France en 2001, va dans ce sens, elle prend la forme d'un crédit d'impôt proportionnel au revenu d'activité si celui-ci est compris entre 0,3 et 1 SMIC et qui est ensuite décroissant pour s'annuler à 1,4 SMIC. [...]
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