Démocraties populaires européennes, satellisation, stalinisation, sociétés civiles, effondrement du communisme
1945 : émergence d'une idéologie internationaliste qui découle d'une forme d'impérialisme, domination, prestige de l'URSS grâce à la victoire de la 1ere guerre mondiale.
De 45 à 48 : Staline impose une satellisation qui va dans les intérêts de l'URSS : éviter la création d'une cordon sanitaire hostile à l'URSS : sorte de glacis de protection en imposant un système socio-politique à ces pays de l'Europe de l'Est. L'URSS dispose de
sa puissance militaire, du prestige idéologique. Staline veut croire que les conférences de Yalta et Potsdam lui en donnent l'autorisation.
[...] En Roumanie, Ceaucescu réprime violemment. Des élections libres et pluralistes sont organisées à partir de décembre 1989. La montée des oppositions Dans les années 80, tous les pays d'Europe de l'Est (sauf Bulgarie et RDA), on remet en cause le modèle soviétique et l'hégémonie communiste, les dirigeants se détachent de l'URSS : Ceaucescu se détache mais durcit la politique interne. En Hongrie, Kadar, cherche à procurer un bien-être matériel à sa population : rapprochement entre dirigeants et société civile. En Pologne, la révolte commence chez les intellectuels se diffuse dans le reste de la population, mais aussi avec l'appui catholique, entament un bras de fer avec les communiste ; manifestations de Gantz, en 80 ; oblige la création d'un syndicat libre : solidarité ; Lech Walesa signe les accords de Dantsk en 80 : semaine à 5 jours ; augmentation salariale, droit de grève, le 31 aout 80. [...]
[...] Tous les enracinements identitaires doivent disparaître : lutte contre les Église catholiques et orthodoxe, tous les syndicats non marxistes. Encadrement de la vie culturelle et artistique : vont devenir le relais de la propagande Enseignement du marxisme-léninisme L'objectif est de soviétiser toute l'Elite de ces pays. Tactique qui ne vise pas à éliminer physiquement les anciennes élites mais une conversion idéologique. Mise en place d'une police politique puissante s'appuyant sur la terreur et la torture, et une justice aux ordres du gouvernement. Ministère de la sécurité gouvernementale. [...]
[...] Mais les sociétés civiles vont s'en emparer et les brandir contre les Etats communistes. En Tchécoslovaquie, les Intellectuels constituent la charte 77, impulsée par Vaclav Havel : demande le respect des droits de l'homme. Elle va obtenir 250 signatures d'intellectuels tchécoslovaques : va faire école dans les autres pays de démocratie populaire : soutenue par la population : la jeunesse est l'élément moteur de la diffusion de cette charte. Fragmentation : une société officielle, légale, encadrée par le PC mais cette société est incapable de remédier aux carences que connaissent ces pays Une société non-officielle : réseaux parallèles de diffusion de l'information : relais parmi les intellectuels en contact avec l'Occident et la jeunesse qui réveille la société ; réseaux clandestins ; forums démocratiques. [...]
[...] Ils les forcent à quitter le gouvernement par tous les moyens. En Roumanie, les communistes surenchérissent dans le domaine paysan et dans le but d'affaiblir les partis agraires. Les communistes accusent les autres d'espionnage au profit des anglo-américains : les partis paysans sont exclus en Bulgarie et Pologne. Rakosy, tactique du salami en Hongrie, dans ce pays où les dissidents sont nombreux, diviser ces différents partis puis les éliminer à tour de rôle. Le parti socialiste : les communistes les percevaient comme le symbole de l'influence bourgeoise pour dominer les travailleurs. [...]
[...] Dans les autres pays des nouveaux pouvoirs sont confiés à des antifascites communistes, socialistes, démocrates ou agraries. Tous ces partis forment des fronts nationaux. Seulement les communistes ont un avantage sur les autres partis : ces fronts nationaux sont de plus en plus contrôlés par le PC. En Pologne : deux gouvernements en exil existent : le gouvernement provisoire à Moscou et le gouvernement polonais ; il ne fallait qu'en créer un mais les communistes sont impopulaires en Pologne : l'Armée Rouge n'avait pas porté assistance aux résistants du soulèvement de Varsovie en août 44. [...]
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