Il semble évident que le Droit social, et de ce fait le Droit du Travail, a pour but et volonté de défendre le salarié et de définir un cadre de travail entre employeur et employé. Cependant devant les différentes recodifications intervenues en 2006-2007, les évolutions instaurées avec huit autres cas de dérogations le 1er mars 2008 et les différents reports du projet de loi du travail devant l'Assemblée, n'est-il pas légitime de ce demander si la question de travailler ou non le dimanche, vieille de près de deux siècles, n'est pas une question qui s'adapte aux besoins sociaux économiques de l'époque dans laquelle on se trouve et non à la défense des acquis des travailleurs ?
[...] Ainsi peut-on donc dire que cet article du Code du travail protège le salarié ? Dès la loi de 1906, reprise par le Code du travail le 28 décembre 1910, le dimanche chômé comportait des dérogations pour les employés domestiques et les travailleurs agricoles. Il semble évident que le Droit Social, et de ce fait le Droit du Travail, a pour but et volonté de défendre le salarié et de définir un cadre de travail entre employeur et employé, cependant aux vues des différentes recodifications intervenues en 2006-2007, les évolutions instaurées avec 8 autres cas de dérogations le 1er mars 2008 et les différents reports du projet de loi du travail devant l'Assemblé, n'est-il pas légitime de ce demander si la question de travailler ou non le dimanche, vieille de près de deux siècles, n'est pas question qui s'adapte aux besoins sociaux économiques de l'époque dans laquelle on se trouve et non à la défense des acquis des travailleurs. [...]
[...] Nous voyons donc que dès la fin du XVIIIe siècle, avant même la création du Code du travail la sanctification du dimanche était officialisée. Cependant cette première loi du Dimanche de repos ne fut pas une chose acquise, en effet après être tombée en désuétude, la révolte de rue des communards déclencha un fort besoin de main-d'œuvre et la fit abolir en 1980. C'est en 1906 que le 23 juillet est promulguée une loi qui accorde aux salariés de l'industrie et du commerce un repos de 24 heures après six jours de travail. [...]
[...] Bien qu'à cette époque la loi apparaissait donc comme salvatrice, aujourd'hui nous nous retrouvons face à un dilemme. La modification de la loi sur le repos dominical n'est-elle qu'une adaptation logique à l'évolution du monde qui nous entoure ou bien reflète-t-elle la course infernale vers le profit et le besoin de l'Etat d'une relance de la consommation ? La philosophie du droit du travail est marquée par l'ouvriérisme, la force des syndicats, la "lutte des classes" et l'opposition idéologique entre les travailleurs et le patronat. [...]
[...] Nous voyons bien que la question du travail dominical reflète bien l'ambivalence qui plane autour du rôle même du Droit Social et du Code du travail. Le Droit Social a évidemment un rôle de protecteur mais également un rôle de régulateur car il se doit de fixer un cadre entre employeur et employés tout en prenant en compte les caractéristiques de l'époque dans laquelle nous vivons et les besoins sociaux économiques qui en découlent (par exemple, le Nouveau Code du travail prenant en compte l'individualisation du travail). [...]
[...] Travail dominical et protection du salarié Comment le droit social protège-t-il le salarié ? Nous allons organiser notre réflexion autour du sujet du travail dominical, très controversé actuellement, illustré par l'article L.221-5 du Code du travail stipulant la chose suivante : Le repos hebdomadaire doit être donné le dimanche Le XXe siècle a connu de nombreuses évolutions voire des révolutions en termes de Droit Social et de protection du salarié. Aujourd'hui, malgré une culture de la réussite et du travail, nous avons consolidé notre volonté de travailler dans des conditions descentes et de conserver nos privilèges obtenus tout au long de ces années. [...]
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