Ce document rassemble 12 résumés d'articles publiés dans des revues de gestion des ressources humaines, de philosophie, de sciences humaines, d'économie, chacun de ces articles académiques faisant une vingtaine de pages.
Thèmes des articles sélectionnés :
1/ Articles 1 à 5: Evolutions du travail au sein du marché de l'emploi actuel : rationalisation des temps, flexibilisation, autonomisation, globalisation, tertiarisation, essor des TIC et des formes de travail qui lui sont liées, féminisation de la main d'œuvre, réduction de la durée légale du temps de travail… Des évolutions qui brouillent les frontières entre vie personnelle et vie professionnelle.
2/ Articles 6 à 9: Evolution de la conception (collective) sociologique, politique, philosophique du travail, de l'antiquité grecque au XXIème siècle : une anticipation sur le futur du travail
3/ Articles 10 à 12 : La perception subjective du travail professionnel effectué. Le travail, entre plaisir et souffrance, entre libération et contrainte, constitue un élément identitaire essentiel.
[...] Points d'intérêt à souligner : - La conception du travail, par : Raffarin, Lafargue, Méda, Gorz, Marx, Riffaut, Jean-Paul II, Colbert, Jaucourt, Sahlins, du Conseil Economique et social (CES) - La conception de l'oisiveté par : Lafargue, la religion (dont Jean- Paul Colbert, Jaucourt, Taylor, Dumazedier, Arendt ARTICLE 8 Référence Ray Hammond (2008), Le monde en 2030, Yago, pp 13-46 et 263-303 Ce résumé se limite aux chapitres 1 La toile du fond du monde en 2030'' et 4 la vie quotidienne en 2030'' - les autres étant jugés peu intéressants pour notre étude et uniquement aux éléments susceptibles de contribuer aux mutations du travail. Idée dominante Les évolutions technologiques vont bouleverser notre vie quotidienne, aussi bien nos loisirs que le travail, voire la nature humaine. [...]
[...] Mintzberg radicalise l'opposition entre planification et flexibilité. La flexibilité est devenue la caractéristique fondamentale des organisations contemporaines ; elle traduit une mutation des formes de travail et d'emploi, elle marque le désir de renouer avec le concept de rationalité limitée. Alors que le paradigme constructiviste nous dit que la flexibilité révèle elle seule un paradigme général du monde social, il semble que les dispositifs sociopolitiques et les réseaux de responsabilités doivent également être pris en compte pour comprendre le travail et l'emploi aujourd'hui. [...]
[...] La perception du temps consacré au travail est directement liée au sens que l'on accorde à ce travail dans la vie. L'automatisation, qui permet des services 24/7, a poussé les travailleurs à être plus flexibles, a renforcé les divisions techniques du travail (les travailleurs ayant une même qualification deviennent interchangeables), donc les divisions sociales. La disponibilité est devenue essentielle pour être employable. La société cherche actuellement à maîtriser le temps, et surtout, à acquérir davantage de temps libéré (activités culturelles, contacts sociaux, repos) : ainsi, les temps de transports sont certes du temps de non-travail, mais du temps non libéré. [...]
[...] Une société compassionnelle, envers un Français fragile, souffrant, qui a besoin de moins travailler, de moins s'impliquer dans son travail, s'installe alors, mettant en danger l'économie. Ceux qui soutiennent au contraire le paradigme du travail-plaisir considèrent que le travail est une œuvre qui construit l'environnement interne de celui qui la produit ; le droit du licenciement constitue selon eux un droit social inadapté, dans la mesure où il oblige à faire perdurer des liens tendus entre employés. Il faut que l'école apprenne l'individu à s'adapter, à exprimer son individualité, à être autonome, à se former continuellement. [...]
[...] Il sera nécessaire d'ouvrir les frontières aux jeunes immigrants, ou a remplacé la main d'œuvre par des robots, comme au Japon. La globalisation nous poussera soit à un commerce éthique et durable, soit à un fort protectionnisme défensif. L'accélération exponentielle du développement technologique, en tant qu'extension de l'évolution humaine et résultat de la vitesse et richesse croissante du flux d'informations, devrait permettre à l'intelligence artificielle de surpasser l'intelligence humaine, et représenter une déchirure dans le tissu de l'histoire humaine (Kurzweil). [...]
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