Grève, droit de grève, CFDT, action gréviste, autorisation des syndicats
La grève selon le code du travail, c'est toutes formes de cessation complète du travail observé par plusieurs salariés en vu de défendre des revendications professionnelles.
Cette forme d'action collective n'a pas toujours existé sous la forme ou nous l'a connaissons. Une étude de Stéphane Sirot permet d'appréhender le processus d'institutionnalisation.
[...] - Les acteurs revendicatifs = Pour être plus précis, pour le 1er âge se sont principal les gens de métiers et de corporation (aristocratie ouvrière), pour le 2ème âge se sont plutôt des ouvriers d'usine encadrés par des syndicats et pour le 3ème âge c'est le salarié moderne (ouvrier et employé majoritairement) - Les cibles de la protestation = 1ère période le patron, dans la seconde période le patronat et dans la dernière période le patronat et l'Etat. - Le statut de la grève = Dans le premier âge, la grève est un fait coupable. Dans le deuxième âge on a une reconnaissance de la grève et une légalisation des syndicats. Dans le 3ème âge, la grève est institutionnalisée. [...]
[...] En France de 1945 à 1975, la grève ne fait que progresser. En France le syndicalisme s'est construit sous la direction des militants anarchistes et socialistes dans la visée révolutionnaire de la grève générale. Ce mythe de la grève générale demeure présent longtemps dans l'esprit des gens. La création de la CGT (1895) est crée sur des positions révolutionnaires anti capitaliste. A ce moment là les dirigeants prônent l'action directe pour la disparition du salariat et du patronat. La CFTC est née en 1919 sur la base du refus de la lutte des classes et sur la base de l'encyclique papale. [...]
[...] Le fait syndical est un fait coupable, donc la grève est réprimée. Dans le CP de février 1810, la grève est passible d'amendes lourdes voire de peines de prison. Dans ce contexte, l'action collective et la protestation ouvrière collective est rare ; les résistances des groupes ouvriers s'exprime autrement = Freinage de la production ou sabotage. Les résistances sont rares et vu qu'elles ne sont pas institutionnalisées de ce fait elles sont violentes. Le deuxième âge Il y a naissance d'une condition ouvrière durant cette période. [...]
[...] Partout en Europe il y a une acceptation progressive de la grève et du fait syndical. Le délit de coalition est supprimer en 1864 en France et les pouvoirs publics deviennent de plus en plus tolérant vis-à-vis des revendications ouvrières pour aboutir finalement à l'autorisation des syndicats par la loi de 1884. Entre 1880 et 1930, on observe une amplification des grèves au fur et a mesure que ce structure le monde ouvrier et notamment avec l'essor d'un mouvement socialiste international. [...]
[...] 3ème âge = institutionnalisation de la grève La dimension conflictuelle tend à s'effacer derrière la dimension régulatoire. On est dans un contexte spécifique d'un point de vu économique et social, on a une forte croissance économique et donc la classe ouvrière en tire des bénéfices. C'est un moment où la pratique gréviste se codifie, se rationnalise et joue une fonction régulatrice. L'action gréviste demeure soutenue. En Allemagne et au Royaume-Uni, ces pays sont plus enclins à prévenir les conflits. En France et en Italie on a un taux conflictuel plus élevé, il y a des vagues de grèves. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture