La division internationale du travail « traditionnelle » est le processus au cours duquel les pays se sont spécialisés et, du coup, se répartissent les différentes fabrications : ils ne produisent pas tous la même chose et, de ce fait, échangent entre eux leur production. La division internationale du travail est l'application de la division du travail aux échanges internationaux.
La division internationale des processus productifs est théorisée dans les années 80, elle s'appuie sur l'observation du fait que la spécialisation internationale et les avantages comparatifs des nations ne doivent pas être observés seulement au niveau des produits finis mais aussi au niveau des morceaux des processus de production concourant à la fabrication d'un bien final. On retrouve la division internationale des processus productifs également sous le nom de division verticale du travail.
[...] Division internationale du travail et décomposition internationale du processus productif La DIT (Division Internationale du Travail), est une extension de la division du travail appliquée au commerce international. Elle désigne la spécialisation des pays dans la production de certains biens économiques. La DIPP (Décomposition Internationale du Processus Productif) est une décomposition plus poussée du travail, c'est une fragmentation entre plusieurs régions ou pays d'une même chaîne de production La D.I.T La division internationale du travail traditionnelle C'est le processus au cours duquel les pays se sont spécialisés et, du coup, se répartissent les différentes fabrications : ils ne produisent pas tous la même chose et, de ce fait, échangent entre eux leur production. [...]
[...] En effet on note, l'évolution de l'insertion dans la D.I.T. des pays émergents (qui se traduit d'abord par une forte progression de ceux-ci dans les industries d'assemblage: électronique grand public et informatique, confection et bonneterie, automobile alors que les produits mécaniques et électriques étaient traditionnellement l'apanage des pays du Nord. On analyse la D.I.T. sous l'angle des échanges intra-branche (automobiles Renault contre Fiat) et des échanges inter-branches (Airbus contre tee-shirts). Les échanges de type inter-branches reposent avant tout sur des stratégies étatiques, ils impliquent des coûts d'ajustement élevés, la disparition des industries concurrencées par les importations, des requalifications longues et coûteuses. [...]
[...] Selon la théorie de la DIPP, cette fragmentation de la production est profitable à toutes les parties entrant en action dans le processus productif. Ainsi un pays abondant en facteurs travail peut disposer d'un avantage dans la production de certains segments de production nécessitant intensivement le facteur travail, à l'opposé, un pays abondant en facteur capital mais ayant perdu sa compétitivité en facteur travail peut retrouver son avantage comparatif dans les étapes fondamentales de la production. Cette division est facilitée par le développement des NTIC. [...]
[...] La spécialisation internationale repose sur des écarts d'efficacité constatés ou construits qui constituent des avantages comparatifs (cf Ricardo). La DIT traditionnelle attribue aux pays développés la fabrication des biens manufacturés et des services et aux pays pauvres, souvent les pays du sud, la fourniture des produits primaires en général (produits agricoles, matières premières). Il est possible de prendre la mesure de la DIT à travers le volume et le type d'exportations ou d'importations de régions ou pays. Certaines zones, l'Afrique par exemple, sont spécialisées dans l'exportation de produits primaires (près de 80% de leurs exportations) alors que d'autres, comme l'Europe par exemple, exportent essentiellement des produits manufacturés (près de 80% également de leurs exportations). [...]
[...] Aujourd'hui on note que la nouvelle DIT repose avant tout sur les stratégies des firmes, qui l'accentuent via une division internationale du processus productif La DIPP La division internationale des processus productifs est théorisée dans les années 80, elle s'appuie sur l'observation du fait que la spécialisation internationale et les avantages comparatifs des nations ne doivent pas être observés seulement au niveau des produits finis mais aussi au niveau des morceaux des processus de production concourant à la fabrication d'un bien final. On retrouve la DIPP également sous le nom de division verticale du travail. C'est un fractionnement des chaînes de valeur ajoutée au niveau international qui permet au mieux de profiter des différences de coûts ou de productivité entre les différentes localisations possibles. Ce phénomène se traduit dans le commerce international par l'importance croissante des échanges de biens intermédiaires sous la forme de pièces détachées, de composants, destinés à être utilisés en tant que consommation intermédiaire dans la production. [...]
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