Demandeurs d'emplois, Chômage, Solutions au chômage, Mise en place d'un marché concurrentiel, Solutions de placement
Le placement d'individus est une activité économique aussi ancienne que le commerce des marchandises. Ce n'est qu'au XXe siècle naissant que cette activité jusqu'alors exclusivement privée devient une mission d'ordre public, l'Etat endossant le rôle, inédit pour lui, d'agent placier.
Or, Au regard de la hausse du chômage, une évolution du fonctionnement du marché de placement devenait indispensable pour assurer une meilleure efficacité du reclassement des chômeurs.
C'est la loi du 18 janvier 2005 de cohésion sociale qui apporte cette évolution avec l'apparition d'un marché concurrentiel de placement.
Cette notion de placement a toujours été présente mais elle a été redéfinie par la loi du 18 janvier 2005. Selon cette dernière, l'activité de placement consiste à fournir, à titre habituel, des services visant à rapprocher offres et demandes d'emploi, sans que la personne physique ou morale assurant cette activité ne devienne partie aux relations de travail susceptible d'en découler.
[...] La loi du 13 février 2008 a quant à elle pour mission de réduire les tensions sur les métiers où persistent des difficultés de recrutement et de faire diminuer les écarts des chômage entre les zones urbaine sensibles et les territoires environnants Qui dit ouverture à la concurrence, dit nouvelle articulation entre les différents acteurs. Il faut donc s'attacher à la régulation de ce marché. Tout d'abord, c'est le pôle emploi qui est au centre de ce marché. Tout est centralisé autour de cet organe. Les chômeurs doivent d'ailleurs s'inscrire obligatoirement au pôle emploi. C'est lui qui va décider s'il externalise ou non le placement. [...]
[...] Le marché concurrentiel de placement issu de la loi du 18 janvier 2005 et du 13 février 2008. A. L'ouverture à la concurrence Avant la loi du 18 janvier 2005, il y avait un monopole public c'est-à- dire que sur le marché du placement, on ne trouvait que des acteurs en principe public. En effet, le placement est assuré par l'ANPE aidé de l'AFPA (association pour la formation professionnelle et artisanale), l'Unedic, les ASSEDIC ou encore les communes, où le maire a un rôle important dans ce domaine. [...]
[...] Cela a donc mené à la fin du monopole à travers cette loi du 18 janvier 2005. Cette dernière a d'ailleurs été complétée par la loi du 13 février 2008 qui s'inscrit également dans une logique d'organiser un marché de travail de plus en plus ouvert à l'initiative privée. Au regard de ces éléments, c'est un nouveau marché du placement qui nous est proposé avec de nouveaux mécanismes et moyens de régulation. L'objectif reste néanmoins de répondre aux besoins des demandeurs d'emploi. [...]
[...] Cette idée est toutefois très discutable car l'ouverture à la concurrence reste une avancée et un bouleversement majeur dans le marché du placement. Il faut donc regarder si ce nouveau système se dirige vers une optimisation du marché de placement. II. Vers une amélioration du marché de placement ? A. Les apports de l'ouverture du marché de placement à la concurrence Pour voir les apports du système actuel, il faut d'abord s'interroger sur les raisons du monopole et les problèmes qu'il suscitait. [...]
[...] Il y a ouverture à la concurrence du marché de placement et l'émergence de nouveaux acteurs. En France, il faut attendre la loi du 18 janvier 2005 pour voir le marché de placement ouvert à la concurrence d'entreprises privées. Le marché doit donc faire face à une concurrence entre entreprises privées entre elles mais également entre celle privées et publics, qui continuent d'exister. La notion de l'OIT d'agences privées d'emploi a été conservée, il faut donc s'attacher à définir ces nouveaux acteurs. [...]
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