Naissance du syndicalisme européen, essor du syndicalisme européen, organisation des ouvriers, mouvement ouvrier au XIXe siècle, phase de maturation
Le mouvement né difficilement. Deux obstacles majeurs. Le premier est l'existence de plusieurs entraves législatives et sociales. Une interdiction dans l'Europe de toute coalition temporaire, du fait du libéralisme ambiant. La loi Le Chapelier de 1791. Le livret ouvrier de 1803. On a dans le droit une certification de ses entraves : Code civil français : dispose que le patron est cru sur parole sur les différends avec ses employés + loi anglaise « maitre-serviteur ». De plus une bourgeoisie qui refuse toute réglementation protectrice en faveur des employés au nom de la liberté du commerce. Malgré tout des regroupements vont se faire clandestinement. Les sociétés dites de compagnonnage, dans les métiers du bois et du bâtiment. Elles sont clandestines et secrètes, rites et rivalités, s'adressant à des ouvriers qualifiés. Chaque compagnon doit réaliser à l'issu d'un tour de France, un chef d'œuvre. Se crée ainsi un réseau de solidarité entre les ouvriers. Ces sociétés ont fourni au monde ouvrier certaines méthodes : celle des caisses de solidarité, le principe de l'usage des grèves ou des boycotts. On en retrouve des traces dans les mémoires : Agricol Perdiguier, Mémoire d'un compagnon (1854), Musée du compagnonnage. Un deuxième type de mouvement : les sociétés de secours mutuels. Elles ont pour objectifs d'aider les ouvriers vieux et malades. Elles se forment à l'initiative des ouvriers d'anciens métiers (textiles) et qualifiés, instruits. Une cotisation à une caisse gérée par la société. Interdites mais tolérées, surveillées par la police. Une tentation de se protéger contre les ouvriers non qualifiés= ils représentent une menace, une concurrence en terme d'emplois, et ralentissent l'unification des classes laborieuses. D'autres sociétés secrètes, plus politiques, souvent d'influence républicaine. Elles espèrent le succès d'un coup d'État pour renverser la Restauration. Des conspirations, des complots (vite réprimés) : la société de la Charbonnerie, regroupant des membres d'inspiration républicaine, qui se réunissent dans des bois. Les débuts du mouvement ouvrier correspondent à une lutte en faveur de la démocratie.
[...] Fédérations nationales de métiers + Bourses du Tavail Fondation de la CGT en 1895 au congrès de Limoges. Congrès Amiens de 1906 pour le statut et la Charte faisant écho au manifeste des soixantes. autonomie des syndicats, met la fin du patronant et du syndicat comme but. Un essor plus tardif du syndicalisme en Europe Orientale. Le syndicalisme en Allemagne est né très tard mais monté en puissance très vite. Abolissement progressifs des législationvs contre les ouvriers dans les années 1870. [...]
[...] Un vocabulaire d'inspiration souvent très moral : dignité, justice, justice sociale. Un vocabulaire qui se nourrit d'une phraséologie plus martiale : la lutte des classes. Le mythe des barricades. Une culture du conflit qui s'installe. Aussi celui de la grève générale. Qui est une sorte d'impératif. Un mouvement ouvrier qui a ses chants : J-B Clément, Le Temps des Cerises hymne du mouvement ouvrier. L'internationale, d'Eugène Pottier (1871), au lendemain de la commune, mis en musique en 1888 par Pierre Degeyter. [...]
[...] En France, un syndicalisme beaucoup plus tourmenté. Un flux et reflux à cause du changement de régime. La II Rep a été proclamé en 1848, ainsi que le droit du travail. Une république sociale qui instaure les ateliers nationaux. Ils sont sensés lutter contre e chômage. Ils sont sensés accueillir toute personne au chômage. Ils doivent fournir du travail manuel. Dans le cas contraire une indemnité de 2F/j est distribué à ces personnes. Surnommés les râteliers nationaux. Obligation de les fermer, dès la fin du moi de Mai. [...]
[...] Mais c'est aussi le déclin du chartisme. Des divisions internes, et aussi victime d'une certaine répression de la part des autorités. Robert Owen, Grande Union Nationale Consolidée des Métiers 1834- membres. Défenseur d'une orga coopérative de la production. Cette grande union a pour but de servir de caisse de retraites et d'assurance maladie. En 1867, la loi maitre- serviteur est abolie. En 1875, est adoptée la semaine de 54h. En 1860 : le conseil de syndicat de Londres, un grand congrès 1868 : the trade union congress. [...]
[...] Ce qui est paradoxal, car c'était le drapeau de l'armée pour mettre en application la loi martiale (couvre-feu etc . une réappropriation par les ouvriers, le sang versé, la lutte ouvrière. Le drapeau noir des anarchistes. Le poing levé, qui va s'élever contre le faschisme. Les martyrs, le mur des Fédérés, le cimetière du père Lachaise, où étaient fusillés les communards. Premier Mai : la journée des 8heures aux EUA, reprise en Europe pour en faire le jour de grève. [...]
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