L'entreprise en difficulté peut-être une entreprise défaillante sous procédure judiciaire. Opposée à une entreprise rencontrant une problématique de sous-performance ou de financement et susceptible de l'inscrire dans une trajectoire de faillite. Les chances de survie de l'entreprise augmentent avec sa taille.
La gestion de la crise passe par une phase de stabilisation et exige la mise en place d'outils de pilotage et d'indicateurs fiables. Elle doit favoriser le choix (réfléchi) d'une stratégie adaptée et le cas échéant d'une procédure appropriée à la situation et aux besoins financiers. Il s'agit donc de savoir qualifier / quantifier / anticiper les effets desdites procédures. La cessation de paiement se définit comme l'impossibilité de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
[...] Cessation des paiements ? Est-il le maître du jeu ? Les arbitrages dépendent de la situation économique de l'entreprise et de sa capacité de retournement Les arbitrages se font en fonction des critères suivants : type de restructuration (opérationnelle, financière), ampleur, moyens de financement, capacité de l'entreprise à régénérer à court terme du cash- flow et son potentiel de désinvestissement, la nécessité de sécuriser le deal pour éviter toute remise en cause, la nécessité d'évincer la concurrence constatée sur le projet de reprise, l'enveloppe financière dont dispose le repreneur. [...]
[...] De nombreuses options de restructuration opérationnelle et financière. De la restructuration opérationnelle ponctuelle à la restructuration opérationnelle chirurgicale (plan de cession, redéfinition du périmètre économique, social, contractuel ) Restructuration financière négociée (mandat ad hoc, conciliation) : parfaite flexibilité, effet de levier de la new money Restructuration financière judiciaire (plan de continuation, sauvegarde) : moratoire 10 ans crédit gratuit Restructuration financière et opérationnelle drastique (plan de cession, purge du passif) Remise de dettes : créanciers chirographaires : marges de négociation illimitées Article L. [...]
[...] Le rythme est imposé par l'administration judiciaire. L'information est disponible limitée pose des soucis pour la vision économique, prévisionnelle. Comment décider une opération sur la base d'une liasse fiscale de l'année passée ? Le mieux est de s'installer dans la data room de l'entreprise. Enjeux liés à la fiabilisation des données historiques : assurer la qualité de l'information comptable et financière historique : valider les agrégats financiers ainsi que les retraitements pouvant ou devant être effectués sur cette information ; outre les risques classiques, une vigilance accrue sur la constitution de la marge brute (analyse du prix / volume, évolution du mix ) ; une attention particulière aux éléments constitutifs de l'actif circulant. [...]
[...] Entreprises en difficulté L'entreprise en difficulté peut-être une entreprise défaillante sous procédure judiciaire. Opposée à une entreprise rencontrant une problématique de sous-performance ou de financement et susceptible de l'inscrire dans une trajectoire de faillite. Les chances de survie de l'entreprise augmentent avec sa taille. En 2008 : 556 procédures collectives, dont 137 sauvegardes en Rhône-Alpes. Le processus de dégradation : _désorganisation (technique, commerciale, administrative) de l'entreprise ; _détérioration plus ou moins progressive de la rentabilité (évolution du CA et/ou augmentation des charges) entrainant une consommation progressive plus ou moins importante de cash . [...]
[...] Entreprises en retournement Banques et institutions financières. _Banques historiques _Banques spécialisées : banque Themis, banque Delubac & Cie de 90% des b. [...]
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