Cas pratique, droit commercial, baux commerciaux, époux commerçant, contrat de bail, fin de l'activité
Marie, étudiante en deuxième année à l'IAE de Lyon III décide après un
redoublement et lassée des cours de droit de tout plaquer pour ouvrir une entreprise.
Marie est habile de ses mains. Elle crée des broches originales qu'elle commercialise dans une petite boutique du vieux Lyon. Malheureusement dix ans plus tard, ne faisant pas fortune avec ses créations, la jeune fille grande amatrice de fragrances décide d'ajouter à son activité la vente de parfums et de cosmétiques.
Sa boutique «Marianoeuds» prospère. Elle propose donc à son petit ami de venir l'aider. Flatté de sa proposition, et pour s'investir d'avantage dans leur relation, Thomas demande Marie en mariage.
Trois mois plus tard le jeune couple est marié sans contrat de mariage. Alors qu'ils sont en lune de miel l'idée folle de «tout plaquer» pour rester sur les lieux de leur voyage leur vient à l'esprit. Marie reste malgré tout sur la réserve car elle vient d'obtenir un renouvellement de son bail.
[...] Le locataire peut-il rompre le contrat de bail avant son échéance ? Le locataire a la faculté de résilier le bail lors de chaque période triennale. Il lui suffit de donner congé au minimum six mois avant la fin de la période de trois ans, il n'a pas à fournir de motifs pour cette résiliation. Le locataire peut également résilier son bail s'il part à la retraite ou devient invalide. En l'espèce, Marie vient d'obtenir le renouvellement de son contrat de bail. [...]
[...] L'acquéreur doit exploiter la même clientèle. Il reprend ainsi l'activité de l'ancien locataire. De plus lorsque le droit au bail est l'élément déterminant permettant d'attirer et retenir la clientèle, sa cession réalise alors la vente du fonds de commerce luimême, la clientèle étant nécessairement cédée avec le droit au bail. Le locataire qui cède ainsi son droit au bail en même temps que le fonds de commerce doit veiller à notifier cette cession au bailleur. En l'espèce, Marie et Thomas souhaitent tout quitter et s'installer sur le lieu de leur voyage de noces. [...]
[...] Cas pratique de droit commercial ! Marie, étudiante en deuxième année à l'IAE de Lyon III décide après un redoublement et lassée des cours de droit de tout plaquer pour ouvrir une entreprise. Marie est habile de ses mains. Elle crée des broches originales qu'elle commercialise dans une petite boutique du vieux Lyon. Malheureusement dix ans plus tard, ne faisant pas fortune avec ses créations, la jeune fille grande amatrice de fragrances décide d'ajouter à son activité la vente de parfums et de cosmétiques. [...]
[...] En l'espèce, Marie réalisait de manière artisanale des bijoux. Cette activité n'ayant jamais été rentable, Marie a décidé d'y adjoindre une activité de vente de parfums et de cosmétiques. Depuis ce changement, l'affaire de Marie a repris, portée par la vente de ces produits de beauté. Elle réalise ainsi des actes de commerce de manière régulière car la vente des produits de beauté est plus importante que la vente de bijoux artisanaux. Cette dernière, à l'origine artisanale devient commerciale par accessoire. [...]
[...] Le préjudice est la diminution ou la perte d'un avantage concurrentiel et le détournement de la clientèle. Le lien de causalité est évident, l'activité de Marie peut aisément créer une confusion auprès de la clientèle. Le nom et les produits vendus sont trop similaires. Ainsi Marie pourra voir sa responsabilité civile engagée pour concurrence par confusion par la société «Marionnaud». Elle pourra être condamnée à verser des dommages et intérêts. Quels sont les droits et les obligations de l'époux commerçant ? Les époux mariés sans contrat sont soumis au régime légal de communauté réduite aux acquêts. [...]
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