Droit de la famille, désunion du couple, couple hors mariage, enfant, relations entre parents et enfants
En 1804, 3 grandes idées fortes : la famille napoléon est :
- inégalitaire (le mari a une position de supériorité par rapport à l'épouse -> puissance maritale, l'épouse doit obéissance – distinction enfants naturels / enfants légitimes)
- lignagère (ce qui compte c'est le sang)
- et stable (le divorce est admis de façon très limitée -> Le principe du divorce est admis, mais de façon très restrictive, et puis interdiction en 1816 avec la loi Bonald, il a fallu attendre 1884 la loi Naquet pour que le divorce, seulement pour faute, soit à nouveau admis ; le lien de filiation est stable aussi).
Aujourd'hui, grandes modification avec deux grandes vagues de réforme ;
- années 70 pour prendre acte des changements de mœurs
- années 2000, à partir de la loi de 99, qui admet le PACS.
Les effets : modification de la famille -> profondément :
- égalitaire (principe d'égalité au sein du couple, et entre les enfants)
- nucléaire (le noyau de la famille est le couple et le conjoint, le conjoint est mieux protégé, notamment d'un point de vue successoral)
- et instable (PACS, etc.)
[...] Les autres biens : la loi de 2006 a réformé le régime. Quand un PACS est enregistré sous l'emprise de 99 (avant le 1er janvier 2007) ( reste soumis à ce qui était prévu par la loi de 99. Après 1er janvier 2007 ( soumis à la loi actuelle. Cas pratique : envisager les deux régimes si on ne nous donne pas la date. Sous l'empire de la loi de 99 : Le principe : les biens sont soumis à un régime de l'indivision, très large et très critiqué : l'essentiel des biens des partenaires soumis au régime de l'indivision. [...]
[...] Cas pratique : l'enjeu est souvent de ne pas se planter sur la PE, car alors tout serait faux. Si titre nu : art 332 et 334 CC : - conditions de recevabilité : o peut agir tout intéressé pendant 10 ans o à partir de la naissance ou de la reconnaissance - démontrer le défaut d'accouchement de la mère prétendu, ou la non paternité du mari ou de l'auteur de la reconnaissance par tout moyen. B PE conforme au titre : - Conditions de recevabilité : o seuls peuvent agir l'enfant, la mère, le père et celui qui se prétend le parent véritable (s'il veut faire établir sa filiation il doit d'abord pouvoir détruire). [...]
[...] Effets du divorce pour faute : globalement, les mêmes que les autres divorces. Mais quand divorce prononcé aux torts exclusifs : - art 266 CC : DI particuliers - et art 270 al 3 : règle particulière pour la prestation compensatoire. Si le client hésite entre plusieurs cas de divorce, ce sont les deux seuls intérêts du divorce pour faute. Section 2 : La procédure : Règles générales : Le divorce est uniquement judiciaire avec représentation d'un avocat. Peut-on admettre un divorce en dehors du juge ? [...]
[...] On applique le droit commun de l'application immédiate des lois en matière de prescription. Ce droit commun d'application immédiate : - en cas de réduction du délai : o le nouveau délai court immédiatement avec pour point de départ l'adoption de la loi nouvelle : à partir du 1er juillet 2006 ( jusqu'au 1er juin 2016 (art 2222 al 2 CC) o Exception : si cela aboutit à avoir encore plus long que prévu ( butoir : délai dont on aurait du disposer sous l'empire du droit ancien (art 2222 al 2 CC). [...]
[...] - Inversement, la disparition rétroactive de l'obligation d'entretien qui pesait sur l'homme dont la paternité a été détruite implique que les paiements que l'homme a faits pour subvenir aux besoins de l'enfant doivent lui être remboursés par la mère et éventuellement par le nouveau père. o Hypothèse d'une reconnaissance de complaisance ou mensongère : un homme reconnait un enfant qu'il sait ne pas être le sien, puis il conteste le lien de filiation. Il peut obtenir le remboursement de tout ce qu'il a versé à l'enfant ( ne doit-on pas porter une exception au principe selon lequel il peut obtenir remboursement ? [...]
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