Droit de vote-citoyen-démocratie-expression-suffrage-souveraineté-choix-représentants politiques
Historiquement, c'est dans la démocratie athénienne, réputée pour être l'ancêtre des démocraties modernes qu'apparaît le terme de citoyen, désignant un membre d'une cité-état grecque, disposant du droit de suffrage dans les assemblées publiques.
De nos jours, un citoyen est une personne qui relève de la protection et de l'autorité d'un état, dont il est un ressortissant. Par conséquent, il doit accomplir des devoirs envers l'état et bénéficie de droits civiques et politiques.
Parmi ces droits, le plus important et le plus conséquent est le droit de vote, car, comme il est dit précédemment c'est celui qui permet de qualifier un régime politique de démocratie.
Effectivement, c'est dans une démocratie que tous les citoyens, détiennent et contrôlent le pouvoir par l'intermédiaire de représentants qu'ils élisent, sans qu'aucune distinction ne soit faite entre eux.
Cette définition de la démocratie et de la citoyenneté vaut pour les démocraties modernes actuelles. En effet, bien que la démocratie ne soit pas le régime politique de tout état, on peut
tout de même constater qu'une majorité de la population mondiale est citoyenne d'un état.
Toutefois, nous nous intéresserons au droit de vote dans les démocraties modernes, et de ce fait au rapport entretenu entre le droit de vote et la démocratie.
Le droit de vote permet en réalité aux citoyens d'un état de voter pour exprimer leur volonté, à l'occasion d'un scrutin et ainsi d'élire leurs représentants et leurs gouvernants ou de répondre à la question posée par un plébiscite ou un référendum. Ainsi le droit de vote rend souverain le peuple, ou la nation, entité abstraite qui comprend les citoyens composant l'état démocratique.
De ce fait, dans quelles mesures peut-on dire que le droit de vote est intimement lié à la démocratie ?
Tout d'abord, il est le fondateur de l'unité et de l'égalité démocratique, mais également le créateur de la souveraineté du peuple et de la légitimité du régime.
[...] Le peuple choisissant ses représentants par le biais du vote, il est ainsi souverain lui-même. On distinguera souveraineté populaire et souveraineté nationale, notion plus abstraite. Ainsi il est nécessaire de développer cet aspect afin de bien comprendre que le droit de vote de tous les citoyens est la base de la démocratie par la souveraineté. Le droit de vote : créateur de la souveraineté populaire ou nationale Le droit de vote, c'est avant tout le droit de s'exprimer, de donner son avis quant à la politique menée ou encore faire le choix des hommes que l'ont veut voir comme représentants du peuple. [...]
[...] Toutefois, cette opinion n'est valable que pour une partie des étrangers, car bon nombre d'entre eux souhaitent devenir citoyens français et intégrer les valeurs du pays. De ce fait, la question a été réglée par la loi de révision du 25 juin 1992, qui a inséré un nouvel article dans la Constitution concernant ce sujet. L'article 88-3 écarte désormais l'exigence de nationalité pour les étrangers résidant en France, à condition qu'ils soient ressortissants de l'un des pays membres de l'Union Européenne. [...]
[...] Droit de vote et nationalité : un lien étroit La condition de la nationalité française pour exercer le droit de vote vaut non seulement pour les élections politiques nationales, c'est à dire les élections législatives ou présidentielles ainsi que les référendums, mais aussi pour les élections locales, à savoir municipales, cantonales ou régionales. Ainsi, cela apparaît alors comme une sorte de droit sacré qui n'appartient qu'aux citoyens ressortissants du pays, fondant une sorte de cohésion entre eux. Le fait que ce droit ne soit accordé qu'aux titulaires de la nationalité française marque son importance. Voter est un acte qui représente une action considérable, car c'est une prise de décision concernant l'avenir du pays. [...]
[...] De ce fait, dans quelles mesures peut-on dire que le droit de vote est intimement lié à la démocratie ? Tout d'abord, il est le fondateur de l'unité et de l'égalité démocratique, mais également le créateur de la souveraineté du peuple et de la légitimité du régime. Le droit de vote : créateur d'une unité entre les citoyens Bien que l'universalité des droits eut été le fruit d'une longue expérience, les citoyens des démocraties modernes sont tous électeurs, sans aucune distinction sociale, économique ou politique. [...]
[...] Le non l'emporte avec 53% des suffrages. Il tire les conclusions du scrutin et présente aux français sa démission le lendemain matin dans un communiqué de presse. Rien ne l'obligeait à le faire, mais désavoué par le suffrage universel il a souhaité démissionner, car le résultat négatif de ce référendum ne traduisait pas l'appui du peuple quant à sa politique menée. C'est ainsi que l'on voit l'importance de la décision et du choix des français quant à la place des hommes politiques, car ces derniers ne peuvent gouverner de manière légitime que par l'approbation et le soutien du peuple. [...]
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