Vie démocratique, Israël, démocratie, élection, Knesset
Démocratie : suprématie du peuple.
La vie démocratique correspond ainsi à la mise en pratique de cette suprématie du peuple à travers des exercices comme les élections ou encore l'organisation de partis politiques.
Il convient donc de cerner l'essence du peuple israélien ; cet Etat récent de 1948 qui avait pour vocation de constituer de manière unifiée un « foyer national juif » affiche un visage hétéroclite avec des clivages entre populations arabes (musulmanes et chrétiennes) qui représentent 20% des citoyens israéliens, et une large majorité juive elle-même segmentée entre juifs ashkénazes et sépharades.
[...] Clé de voute du consociationalisme Expression démocratique du consociationalisme repose sur deux piliers : l'usage de la proportionnelle et formation de coalition / Knesset matérialise la division du champ social à travers le scrutin proportionnel et parallèlement est le lieu de création d'un consensus entre différentes forces politiques de par nécessité du Premier Ministre de former un gouvernement de coalition / pouvoir législatif exprime revendications multiples de la population, pouvoir exécutif a pour tâche de rassembler les sensibilités au sein d'un gouvernement coalisé (et pouvoir judiciaire symbolisé par Cour Suprême a un pouvoir de contrôle sur le parlement). II) Les entraves institutionnelles à la vie démocratique israélienne. L'absence de constitution, un danger pour la démocratie. Les raisons de ce vide constitutionnel La Déclaration d'indépendance de l'Etat d'Israël du 14 mai 1948 prévoyait l'adoption d'une Constitution. Une Assemblée constituante fut élue et prit le nom de Première Knesset. [...]
[...] Un équilibre démocratique assuré par la redéfinition du système électoral De 1992 à 2003 : élection du Premier Ministre au suffrage direct pour pallier absence de parti majoritaire à la Knesset / conséquence inverses de l'effet espéré : explosion du nombre de partis et fragmentation accentuée de la Knesset / retour en 2003 à la désignation du Premier Ministre par le Chef de l'Etat (poste honorifique plus symbolique qu'influent) / Premier ministre forme gouvernement de coalition. Rôle clé de la Knesset dans l'articulation de la vie démocratie. Les piliers d'un système parlementaire La Knesset, Chambre monocamérale, est le Parlement israélien élu pour 4 ans / composée de 14 commissions permanentes avec chacune un domaine de compétence particulier / désigne Président de l'Etat / vote le budget. [...]
[...] Par nécessité parce qu'une déclaration moderne des Droits de l'Homme consacrerait probablement la laïcité que les intégristes exècrent. Une alternative : les lois fondamentales Mais la Knesset possède aujourd'hui encore un pouvoir constituant ; on parle de lois fondamentales / La résolution Harari du 13 juin 1950 stipule que la Constitution sera élaborée chapitre par chapitre, chaque chapitre correspondant à une loi fondamentale / On en compte 14 aujourd'hui, traitant d'aspects territoriaux (comme Jérusalem capital d'Israël), d'aspects institutionnels (comme le rôle du Président de l'Etat) ou encore d'aspects fondamentaux (comme la garantie des libertés). [...]
[...] La vie démocratique en Israël Introduction : Démocratie : suprématie du peuple. La vie démocratique correspond ainsi à la mise en pratique de cette suprématie du peuple à travers des exercices comme les élections ou encore l'organisation de partis politiques. Il convient donc de cerner l'essence du peuple israélien ; cet Etat récent de 1948 qui avait pour vocation de constituer de manière unifiée un foyer national juif affiche un visage hétéroclite avec des clivages entre populations arabes (musulmanes et chrétiennes) qui représentent 20% des citoyens israéliens, et une large majorité juive elle-même segmentée entre juifs ashkénazes et sépharades. [...]
[...] Cette institution n'a jamais donné naissance à une Constitution pour des raisons : - Conjoncturelles : Préoccupations militaires masquaient nécessité de Constitution / Ben Gourion, Premier ministre de l'époque y était réticent car il voulait un législatif et un exécutif fort sans entrave constitutionnelle. - Structurelles : Influence religieuse sur le pouvoir central / Religieux orthodoxes hostiles à l'idée de laïcité qui serait incontournable dans une Constitution d'un Etat démocratique / Religieux refusent prédominance constitutionnelle sur loi religieuse / O. Duhamel les religieux n'éprouvent nul besoin d'une Constitution. Par principe et par nécessité. Par principe parce que la loi supérieure ne peut être que la loi sacrée, en l'espèce la Thora. [...]
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