Ve République, Conseil constitutionnel, contrôle de constitutionnalité, Conseil d'État, protection des libertés, Constitution, composition du Conseil constitutionnel, révision de 2008, Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC)
1re idée contrôle de constitutionnalité en 1795 : « jury constitutionnaire » de l'Abbé Sieyès.
Ce jury avait un double rôle : contrôler la constitutionnalité // création et initiatives de droit.
Avant, la doctrine majoritaire en France était le culte rousseauiste de la loi -> la loi primait.
1936 : le Conseil d'État estime qu'il n'a pas le pouvoir de contrôle de la constitutionnalité.
Constitution de 1958 : on abolit la tradition légicentriste des Républiques précédentes.
CC en 1958 : organe régulateur de l'activité des pouvoirs publics -> garde du corps constitutionnel du pouvoir exécutif : éviter les débordements du législatif.
[...] Le renouvellement par tiers tous les 3 ans marque à chaque fois un léger changement de cap au CC. La garantie des fonctions Obligation de réserve : à leur entrée en fonction, les membres doivent prêter serment sur la Constitution, interdit de marquer publiquement une divergence ( le CC forme publiquement bloc. Article 57 : incompatibilités ( fonction de membre du CC incompatible avec ministre ou député. Lois organiques : incompatibilité avec les fonctions de membre du CESE, de membre du Parlement européen, de Défenseur des Droits ou avec une mission confiée par le gouvernement de mois. [...]
[...] Question Prioritaire de Constitutionnalité : priorité du contrôle de constitutionnalité sur le contrôle de conventionalité. Procédure de filtrage : CC saisi uniquement sur renvoi du conseil d'État ou de la cour de cassation. Pas de filtre aux USA : tout juge peut exercer le contrôle de constitutionnalité. Article 62 : disposition déclarée inconstitutionnelle par le CC( la loi peut être abrogée a posteriori. Si la décision d'inconstitutionnalité ne suffit pas, il peut en différer les effets : choix de la date. Cette procédure fait intervenir en dernier ressort le Parlement. [...]
[...] Ce jury avait un double rôle : contrôler la constitutionnalité création et initiatives de droit. Avant, la doctrine majoritaire en France était le culte rousseauiste de la loi ( la loi primait : le Conseil d'État estime qu'il n'a pas le pouvoir de contrôle de la constitutionnalité. Constitution de 1958 : on abolit la tradition légicentriste des Républiques précédentes. CC en 1958 : organe régulateur de l'activité des pouvoirs publics ( garde du corps constitutionnel du pouvoir exécutif : éviter les débordements du législatif. [...]
[...] Seuil élevé, donc pas de risque de censure en contexte de parlementarisme majoritaire. Mais au moins il y a un droit de regard. Rien ne prévoit dans l'article 56 les compétences juridiques des membres du CC. Pas de limite d'âge ou de parité imposée : 1re femme en aujourd'hui. Il y a donc une domination des politiques sur les techniciens, cas très rare. Allemagne : sur les 8 juges constitutionnels de Karlsruhe doivent être des juges en fonction, et les 5 autres doivent justifier d'une formation juridique. [...]
[...] Une nouvelle vision de la séparation des pouvoirs Un contrepoids au bloc majoritaire 1974 : ouverture de la saisine à l'opposition, perçue comme régulateur de l'activité politique. L'opposition a depuis pris l'habitude de saisir souvent le CC : contrepoids au bloc majoritaire. Ainsi le CC est devenu partie prenante de l'élaboration de la loi : troisième élément du triptyque. En dernier ressort, la loi est étudiée par le CC pour voir si elle est conforme à la Constitution. L'émergence d'un pouvoir juridictionnel Expression non présente dans la Constitution : elle parle de “pouvoir judiciaire”. [...]
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