Dans ce texte, l'auteur exprime ce qui pour lui est la meilleur façon d'organiser les pouvoirs et de les répartir, instituant alors une place importante à la Nation, c'est à dire au peuple. Cette idée est en opposition avec le principe de Monarchie qu'il définit comme étant l'expression d'un État où le pouvoir exécutif est confié à un seul.
Mais quelle est donc pour lui la meilleure façon de donner une place souveraine à la Nation et comment doit s'opérer la représentation?
Il sera donc intéressant d'étudier dans un premier temps la séparation stricte des pouvoirs (I), puis dans un second temps l'affirmation de la souveraineté nationale (II).
[...] Entre ces deux courants, des flottements se sont produits au gré des fluctuations de l'histoire et des idéologies de 1794 à nos jours. À cette époque, la France est en pleine période révolutionnaire, en effet le 20 juin 1789, fut signé le serment du jeu de paume, ainsi le tiers État impose l'institution d'une constitution (norme juridique suprême de l'État, adopté par le pouvoir constituant destiné à organiser les pouvoirs publics et à garantir les droits des citoyens et les libertés fondamentales), dans cette continuité la Bastille fut prise le 14 juillet 1789, ce qui indiqua la fin de l'absolutisme. [...]
[...] De ceci, se dégage le principe de démocratie qui est un régime politique fondé sur la souveraineté du peuple et fonctionnant dans le respect des droits et libertés individuels, que la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen, qui fut adoptée le 26 août 1789, a clairement dégagé. Les Rois et les représentants étant les mandataires du peuple, ils doivent agir en son nom et pour lui. Par conséquent l'assemblée de représentant doit agir en fonction de l'intérêt général, de l'intérêt du peuple lui-même. Ils sont élus par le Peuple et pour le Peuple. [...]
[...] Aussi, est-il vraiment nécessaire que le peuple se fasse représenter par des élus qui ont connaissance de ces choses. Ceci implique alors l'idée d'une représentativité, par l'institution d'une assemblée nationale qui est instance parlementaire composée des députés élus par les citoyens au suffrage universel direct. Ainsi, le peuple se verrait représenter dans l'exercice du pouvoir législatif dont la fonction consiste en une instance parlementaire qui a le pouvoir de légiférer, de promulguer des lois. Mais, ceci peut alors être en opposition avec le pouvoir exécutif qui consiste à l'application des lois, en précisant la portée par des règlements et en tirant les conséquences concrètes par des mesures individuelles et qui est détenu par le roi. [...]
[...] Robespierre et le veto royal Il s'agit d'un texte de Maximilien de Robespierre, extrait des dires de Monsieur Robespierre écrit en septembre 1789 et publié à la fin de cette même année. Maximilien de Robespierre était avocat au conseil d'Artois, il fut élu député à l'assemblée nationale de la province d'Artois. Par ailleurs, il était pour le culte de l'être suprême et était un radical. Robespierre incarne la Révolution française dans sa tendance démocratique et ses méthodes terroristes, ce qui lui vaut, selon la règle, des admirateurs et des détracteurs. [...]
[...] Mais pour que ces deux pouvoirs coexistent ensemble, une confiance réciproque doit exister entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Par ailleurs, les pouvoirs du corps législatif et du pouvoir exécutif sont différents, ce dernier disposant de plus de moyens et de pouvoir de manière générale armées, tribunaux, force publique, grande nation, tous les moyens d'oppression et de séduction et pour cela il est nécessaire de doter le corps législatif de pouvoirs conséquents afin que le corps exécutif ne vienne pas empiéter dans les domaines du premier. [...]
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