Faut-il préférer la représentation proportionnelle au scrutin majoritaire pour l'organisation des élections législatives sous la Vème République ?
?Le choix entre le scrutin majoritaire et la représentation proportionnelle est la décision majeure d'organisation du système électoral?, comme le précise Philippe Ardant. De ce choix va alors découler des effets qui seront bien différents selon le mode de scrutin choisi. Il convient immédiatement de nuancer cette affirmation. En effet, il n'est rien qui soit purement automatique, et les mécanismes des scrutins sont parfois bien difficiles à mettre en place et à comprendre. Les simples effets ne sont pas suffisant pour faire un choix, il faut également tenir compte de l'histoire constitutionnelle française pour se rendre compte de ce qui conviendrait actuellement le mieux.
Ainsi, comme préciser précédemment, les deux modes de scrutins entraînent aussi bien l'un que l'autre des effets non négligeables, notamment sur les institutions, (I). Toutefois la pratique constitutionnel, introduite par les gouvernants politiques a parfois chercher à tirer profit de l'un des deux modes, bouleversant un ordre parfois établi depuis bien longtemps, (II)
[...] Même si le scrutin majoritaire avait une place privilégiée, la question de la représentation proportionnelle revenait souvent, et qu'elle divise le monde politique. Ainsi, le RPR, de tradition gaullienne non dissimulée reste fidèle au scrutin majoritaire. Toutefois les petits partis comme le PC ou le FN y sont favorables, ils y voient le moyen de gagner des sièges. Pour ce qui est du parti socialiste, on ne peut déterminer une tendance majoritaire, puisqu'il et lui même divisé à ce sujet. C'est cependant sous la présidence de cette majorité politique que la première expérience de représentation proportionnelle pendant les législatives va avoir lieu. [...]
[...] Faut-il préférer la représentation proportionnelle au scrutin majoritaire pour l'organisation des élections législatives sous la V è République ? choix entre le scrutin majoritaire et la représentation proportionnelle est la décision majeure d'organisation du système électoral”, comme le précise Philippe Ardant. De ce choix va alors découler des effets qui seront bien différents selon le mode de scrutin choisi. Il convient immédiatement de nuancer cette affirmation. En effet, il n'est rien qui soit purement automatique, et les mécanismes des scrutins sont parfois bien difficiles à mettre en place et à comprendre. [...]
[...] Cette introduction c'est majoritairement faite pour des raisons tactiques. Presque sûrs de perdre ces élections les socialistes ont préféré réduire l'écart entre les voies obtenues par le bloc de droite et les leurs. L'important était de conserver le maximum de sièges, ce à quoi ils sont alors parvenus puisque la droite n'a eu que trois sièges d'avance (les 35 sièges de FN étant compris). - C'est tout de même à une première cohabitation que débouchent ces élections. Et c'est un grand changement par rapport à la conception gaullienne, le président ne met plus en jeu sa responsabilité politique dans l'élection. [...]
[...] La représentation proportionnelle : ce scrutin rend difficile l'obtention de la majorité des sièges par un même parti, c'est alors la coalition qui prime, et c'est donc un régime plus instable qui s'installe. Le rôle des partis centristes est déterminant. les rapprochements nécessaires au alliances sont rendus plus difficiles, et il peut y avoir plusieurs majorités, la stabilité gouvernementale est remise en cause - La dissolution en ressort amoindrie, puisque les élections qui l'a suivront ne modifieront pas vraiment le rapport de force contesté par le chef de l'Etat. [...]
[...] Tout d'abord c'est la période gaullienne qui prime, puis l'avènement,t de la gauche au pouvoir va également remettre en cause certaines conceptions jusqu'alors établies, La mise en jeu de la responsabilité politique du Président. Pour le général de Gaulle, le Président engage sa responsabilité politique face au peuple. Ainsi, comme pour le référendum, si ce dernier le désavoue, il est alors contraint de se démettre, et de démissionner. Ainsi il n'y a aucune place pour la cohabitation dans la conception gaullienne de la constitution de 1958. - La représentation proportionnelle est pourtant assortie comme nous l'avons vu précédemment d'un risque d'accorder une place trop grande au partis. [...]
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