La chambre des communes se compose de plus de 600 députés, élus au scrutin uninominal majoritaire à un tour. On parle de scrutin à la pluralité des voix. Sont élus ceux qui arrivent en tête de l'élection. On trouve une très forte prime majoritaire. On utilise la loi du cube : si on a un rapport 3/5 contre 2/5, on aura ensuite 27 contre 8.
Ce vote aboutit généralement à l'élimination des tiers partis. Ce vote favorise donc de manière considérable le bipartisme (conservateurs et travaillistes). Historiquement, le parti travailliste a été porté par les syndicats britanniques. Dès l'instant où le parti libéral a été en perte de vitesse, il a sombré dans un gouffre. Cela s'explique par le vote utile. Le parti libéral est aujourd'hui tout petit.
On trouve des phénomènes d'interversion des résultats. En 1974, on a trouvé une interversion dans les résultats.
[...] Les Lords se spécialisent sur les questions technologiques et de société. II/ Le pouvoir exécutif A La couronne On appelle couronne le souverain et ce qu'il représente. Ses pouvoirs théoriques sont ceux d'un chef d'État classique. Elle n'a pas de rôle déterminant dans la vie politique. Pouvoir d'accréditer les ambassadeurs : lorsqu'un ambassadeur est nommé, il doit se présenter devant le chef d'État ou il arrive. Il présente des documents officiels afin de justifier son régime juridique particulier. Promulgation de la loi : signature des traités, décrets . [...]
[...] Mécanismes et spécificités du régime parlementaire britannique Introduction La Grande-Bretagne a plusieurs caractéristiques : La mentalité insulaire. Pays profondément attaché à ses traditions. Une forme de patriotisme. Pas de constitution, mais certains textes fondamentaux garantissent les droits fondamentaux (Habeas Corpus). Ce pays est le berceau du parlementarisme, en 1748, avec l'épisode Walpole. Lord Walpole, sentant une menace, décide de partir. Il sera remplacé. Il courait le risque d'une procédure de type pénale, criminelle, qui pouvait mettre en cause personnellement Lord Walpole (procédure d'Empishment). [...]
[...] En 1991, le premier ministre de l'époque fut remis en cause de manière très violente (Mme Thatcher). Elle avait mis en place une politique très mal perçue, ce qui entraîna son départ. Les Back Benchers avaient pourtant relayé l'information auprès du premier ministre, qui s'acharna. Les conservateurs ont alors tenté d'évincer Mme Thatcher, remplacée par Mr Major. Devenant nouveau chef du parti majoritaire, il devenait ipso facto premier ministre. Si, en tant que leader de parti, le premier ministre est remis en cause, il doit alors démissionner de ses fonctions. [...]
[...] Assurer la victoire de son parti aux prochaines élections législatives. Une mauvaise politique gouvernementale serait mauvaise pour son parti. On constate une évolution en la matière : les Anglais se sont habitués à cette idée qu'ils élisent quasiment eux-mêmes leur premier ministre. Ils se sont mis dans la tête qu'ils se prononçaient eux-mêmes sur la politique menée durant toute la législature. Qu'est-ce qui leur donner cette proximité ? Le scrutin uninominal majoritaire à un tour. Certains auteurs appellent cela présidentialisation du régime politique anglais. [...]
[...] De plus, il est interdit de parler à la tribune avec des notes. La chambre des communes est présidée par le speaker. Il est néanmoins difficile de comparer le speaker au président de l'Assemblée nationale française. En effet, lorsqu'il est désigné, le speaker doit avoir l'agrément de l'opposition. Il bénéficie de plus d'un statut particulier : il est protégé dans sa circonscription, dans le sens ou lorsqu'il se représente aux législatives, aucun candidat ne sera face à lui. De plus, il exerce un rôle important dans le tri des amendements parlementaires. [...]
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