La 3e République ne s'est finie qu'à la fin de la guerre, lorsque les Français ont été appelés par la voix du référendum.
Pendant la période la guerre, il y a 2 gouvernements :
- Le gouvernement de Vichy : celui de l'État français, placé sous l'autorité de Pétain.
- Le gouvernement de la France libre à Londres sous l'autorité de Charles de Gaulle.
[...] Le gouvernement de Vichy a été un gouvernement de fait. Cette fiction juridique a pris fin en 1995, lorsque Chirac a reconnu la responsabilité de la France dans la déportation permettant ainsi que la responsabilité de la France puisse être engagée. Paragraphe 2 : la loi constitutionnelle du novembre 1945. A la fin de la guerre, la question des futures institutions de la France ouvre une alternative : soit la parenthèse du gouvernement de Vichy ayant été effacée, les institutions de la 3e République sont purement et simplement rétablies ; soit au contraire, la France doit se doter de nouvelles institutions. [...]
[...] Section 2 : le gouvernement de la France libre. Ce gouvernement est centré sur De Gaulle qui prend la tête d'un gouvernement provisoire. Paragraphe 1 : le gouvernement provisoire. Il prend la tête d'un comité français de libération nationale qui s'installe à Londres puis en juin 1943, à Alger. En septembre 1943, ce comité est assisté d'une assemblée consultative qui se transforme en avril 1944, en gouvernant provisoire de la République française. Ce gouvernement va prendre 2 ordonnances importantes : Celle du 21 avril 1944 qui est relative aux futures institutions de la France : elle prévoit que le peuple français décidera souverainement des futures institutions de la France. [...]
[...] Paragraphe 2 : la négation des libertés. Le gouvernement de Vichy se présente comme un gouvernement fondamentalement réactionnaire : ce ne sont plus la liberté, l'égalité et la fraternité qu'on exalte : tout repose sur le travail, la famille et la patrie. Le gouvernement de Vichy est un gouvernement qui a collaboré avec les allemands et même plus. Le 3 octobre 1940 : le statut des juifs est adopté et ils sont exclus des différentes professions. En 1941, les rafles sont faites par la police française. [...]
[...] L'assemblée constituante n'est pas souveraine puisqu'elle n'accepte pas son projet à la fin. Cette 1re assemblée est composée en majorité de gauche (communiste et socialiste). En l'attente de cette Constitution, il faut un régime provisoire qui était prévu à l'occasion du référendum du 21 octobre : les français, s'ils rejetaient le retour à la 3e République, acceptaient un régime provisoire sous le contrôle d'une loi constitutionnelle. Ce régime est fixé par la loi constitutionnelle du 2 novembre 1945 et ce régime provisoire est assez atypique : les fonctions de chefs de l'Etat et de gouvernement sont confondues entre les mains d'une même personne (celles de De Gaulle) et il n'y a qu'une assemblée qui est investie du pouvoir législatif et du pouvoir constituant (elle est chargée d'établir le projet constitutionnel). [...]
[...] Section 1 : le gouvernement de Vichy. Ce sont 4 années qui sont marquées au plan institutionnel, d'une dictature de l'exécutif et d'une négation des libertés. Paragraphe 1 : la dictature de l'exécutif. Suite à l'offensive allemande de juin 1940 et à la débâcle de l'armée française, le gouvernement de Paul Reynaud est divisé entre ceux qui sont partisans de poursuivre le conflit armé et ceux qui sont majoritaires d'un armistice immédiat avec l'Allemagne. Reynaud est obligé de démissionner et Pétain prend la tête du cabinet et signe aussitôt un armistice avec l'Allemagne. [...]
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