Il s'agit essentiellement dans ce document de comprendre les bases de tout système politique, notamment le pouvoir politique et son cadre d'exercice : l'Etat. Les informations contenues dans ce document sont des notions fondamentales en droit constitutionnel.
Le pouvoir politique
Le pouvoir politique (définition) : Le pouvoir peut se définir comme la faculté de causer chez une personne un comportement donné. Le pouvoir politique désigne ainsi la faculté d'encadrer la liberté d'action d'une personne. Les méthodes d'exercice du pouvoir sont diverses, allant de l'injonction jusqu'au pouvoir d'influence, donc de la persuasion. Lorsqu'une personne exerce le pouvoir, en général elle combine ces deux méthodes. Concernant le pouvoir politique plus précisément, celui-ci permet d'organiser et de diriger la vie d'une population sur un espace donné, donc de faire vivre une société.
[...] Le cadre d'exercice du pouvoir politique : l'Etat Les éléments nécessaires à la naissance de l'Etat moderne : Il convient au préalable de dire que tout pouvoir politique ne prend pas nécessairement la forme de l'Etat. Ce dernier n'aboutit qu'au terme d'un processus historique et social particulier permettant la constitution d'un espace politique autonome, d'une rationalisation dans l'organisation et l'exercice du pouvoir, d'une légitimité à monopoliser le recours à la violence et de moyens propres pour mener son action. Le concept d'Etat est né sur le continent européen. [...]
[...] Ainsi, l'Etat relève d'une forme de domination rationnelle-légale (cf. la définition de l'Etat par Weber) qui s'oppose à la domination traditionnelle. En France, cette bureaucratie a été facilitée par une administration centrale en conseils et régionale sous la forme de baillis et sénéchaux, mais également par l'effacement de la règle de la vénalité des offices au profit d'un recrutement par le pouvoir central. Ainsi, en 1551, est instituée la fonction de commissaires pour l'exécution du Roi C'est donc dans ce contexte de la fin de la féodalité, en Europe, que l'Etat fait son apparition. [...]
[...] La dimension matérielle désigne ainsi la capacité qu'a le pouvoir politique en place de contrôler cette force. Par la suite, l'Etat a dépassé ses seules fonctions régaliennes pour devenir un véritable acteur sur le marché des biens. Quant à la dimension symbolique, elle représente en fait la marque de supériorité et de confiance que la population attribue aux détenteurs du pouvoir politique. En ce sens, les hommes politiques sont présumés compétents et capables de répondre aux maux de la société. [...]
[...] Les actes des collectivités décentralisées sont directement exécutoires. Depuis 1982, les actes les plus importants des collectivités décentralisées sont transmis au préfet, qui ne peut tout au plus que saisir un tribunal administratif pour lui faire contrôler leur légalité. L'Etat fédéral : C'est un Etat composé d'Etats avec lesquels il exerce en partage les compétences qu'exerce seul l'Etat unitaire. Traditionnellement, on a coutume de rapporter que le fédéralisme se forme souvent soit par intégration, agrégation, soit par dissociation. Le fédéralisme repose en fait sur trois principes : la superposition, l'autonomie et la participation. [...]
[...] Le premier de ces obstacles découle de l'essence même des attributions du pouvoir politique : la société. En effet, la société n'est jamais un ensemble homogène. Toute population au sein d'une société est en effet divisée en plusieurs groupes, qu'ils soient basés sur des distinctions religieuses, économiques (tel est le cas dans les sociétés modernes avec notamment l'existence de catégories socio-professionnelles au sein des individus) En parallèle de ces sociétés occidentales existent d'autres modèles basés sur une organisation politique de type étatique complètement dépassée. [...]
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