Différents, types, démocratie
Le peuple exerce lui-même, directement, son pouvoir souverain sans passer par des intermédiaires ou des délégués. La loi est faite par tous et applicable par chacun, elle est donc telle qu'elle doit être et chacun en lui obéissant n'obéit qu'à lui-même. Tel est selon la théorie démocratique la garantie de la justice et la valeur de celle-ci. Sur le plan des principes, la démocratie directe représente donc la forme la moins discutable de démocratie. La difficulté de cette forme de démocratie tient à sa difficile mise en œuvre en dehors des Etats de très petite taille, et ne pouvant s'appliquer qu'à la fonction législative uniquement. Elle est impraticable dès que l'on dépasse un certain seuil, de part la difficulté physique de réunir autant de personne en un même endroit, mais également de par le fait qu'il faudrait une réelle identité entre les citoyens, une cohésion complète et très forte au sein du groupe social. En outre, même dans les très petits Etats, seule la fonction législative semble pouvoir être soumise à la démocratie directe, en effet il serait très difficile de discuter en grand nombre des textes, de même la fonction exécutive qui implique la participation d'organes spécialisés, professionnels et permanents échappe inévitablement à la démocratie directe.
[...] Les actes de représentants ne sauraient donc être sanctionnés ou contrôlés par qui que ce soit, ni par un juge qui se situerait alors au-dessus du souverain lui-même, ni par le peuple qui est censé s'exprimé à travers les représentants et supposé avoir la même volonté que ceux qui le représentent. Justifications et critiques : il existe deux justifications à la démocratie représentative : l'impossibilité d'appliquer la démocratie directe dans les Etats modernes, on ne saurait faire autrement, ou alors cette forme politique est considérée comme ayant une valeur propre forte et supérieure à la démocratie directe, qui serait menaçante pour les libertés des individus ou des minorités. Pour Rousseau, cette forme politique est incompatible avec le principe démocratique. [...]
[...] Il est accusé d'être plus représentatif que démocratique. Démocratie semi-directe Il s'agit d'une forme intermédiaire qui peut correspondre au désir de conserver certaines traditions de la démocratie directe au sein d'un système contraint d'évoluer vers un régime représentatif, qui lui confèrerait un surcroit de légitimité. Ce mouvement se fait sentir en France, mais plus généralement en europe occidentale et en amérique du nord au tournant du XIXe siècle, parallèlement à un certain désenchantement à l'égard de la démocratie représentative, mais il faudra attendre la Ve république en France pour le voir aboutir de façon significative. [...]
[...] Tel est selon la théorie démocratique la garantie de la justice et la valeur de celle-ci. Sur le plan des principes, la démocratie directe représente donc la forme la moins discutable de démocratie. La difficulté de cette forme de démocratie tient à sa difficile mise en œuvre en dehors des Etats de très petite taille, et ne pouvant s'appliquer qu'à la fonction législative uniquement. Elle est impraticable dès que l'on dépasse un certain seuil, de part la difficulté physique de réunir autant de personne en un même endroit, mais également de par le fait qu'il faudrait une réelle identité entre les citoyens, une cohésion complète et très forte au sein du groupe social. [...]
[...] Le suffrage universel n'est parvenu à s'implanter qu'à partir de la II république, en 1848. Les limites de cette distinction Cette distinction peut être relativisée pour une raison théorique, il ne s'agit pas d'un loi naturelle dont découleraient nécessairement certaines différences, mais une construction intellectuelle visant à justifier une certaine solution institutionnelle. L'opposition peut également être relativisée pour des raisons historiques : cette distinction n'a jamais fait l'objet d'une application intégrale. Le principe, même affirmé, n'entraine pas conséquences qu'on lui prête en théorie. [...]
[...] Dans ce cas, lorsque le citoyen vote, il ne le fait pas en son nom propre mais au nom de la nation, comme un instrument de celle-ci. Le député élu n'est ainsi pas le représentant propre du citoyen mais de la nation, tout comme il est député de la nation dans le cadre d'une circonscription et non député de cette circonscription. Le droit de suffrage : si la souveraineté appartient au peuple, le principe de suffrage universel est obligatoire : chaque citoyen disposant d'une fraction de la souveraineté a le droit comme tout autre citoyen de l'exercer. [...]
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