Le Brésil est le géant d'Amérique du sud, il représente en superficie la moitié du continent et compte 180 millions d'habitants. Or la démocratie a été durant longtemps et jusqu'à récemment un enjeu pour ce pays. Le pays a connu deux grandes formes de dictatures entre 1930 et 1985. Tout d'abord ce que l'on appel l'Ere Vargas, durant laquelle le Brésil est d'abord gouverné par Vargas lui-même qui prend le pouvoir par un coup d'Etat en 1930 puis il est remplacé par son héritier, Goulart, en 1954 qui est renversé par un coup d'Etat militaire soutenu par les Etats-Unis en 1964. Cette phase est caractérisée par un système original fait d'un autoritarisme politique imprégné d'un certain paternalisme et à la fois d'un caractère novateur au niveau social (vote des femmes, sécurité sociale…). Le Brésil connaîtra par la suite une dictature militaire rigide jusqu'en 1985 où un tournant vers la démocratie est pris, ce qui aboutit en 1988 à une nouvelle constitution qui inaugure la IV République et en décembre 1989, aux premières élections d'un Président de la République au suffrage universel qui donnent Fernando Colla de Mello gagnant. Cette phase démocratique est confirmée avec l'arrivée en 2002 de Luiz Inacio Lula Da Silva, chef du parti des travailleurs, qui inaugure une certaine alternance, succédant à deux mandats consécutifs de Fernando Henrique Cardoso, chef du parti social-démocrate.
Ainsi le Brésil apparaît comme un Etat démocratique de droit qui s'est construit difficilement. La démocratie et l'équilibre politique apparaissaient donc comme quelque chose de fondamental lors de l'instauration du régime actuel. On peut donc se demander comment cet équilibre et la stabilité de l'Etat sont-ils garantis.
Alors pour étudier cela, nous verrons dans un premier temps, l'équilibre permis par une certaine séparation des pouvoirs caractéristique du régime présidentiel. Puis, dans un second temps, nous verrons que le Brésil se caractérise aussi par son système fédéral qui aussi en un sens permet un certain équilibre politique.
[...] Le nombre de membres est proportionnel à la population des Etats. Sénat : Chaque Etat a trois sénateurs élus au suffrage universel majoritaire direct pour un mandat de 8 ans. Il est renouvelé d'un tiers et de deux tiers alternativement tous les 4 ans. Egalité des deux chambres dans la procédure législative, elle débute en général à la Chambre des députés, pas au Sénat et revient à la chambre initiale pour une deuxième lecture si des amendements ont été votés. [...]
[...] (Opposé à la séparation des pouvoirs. Le pouvoir exécutif est détenu par le Président de la République qui est à la fois chef du gouvernement et chef de l'Etat. Elu au suffrage universel à deux tours pour un mandat de 4 ans renouvelable, il a la totalité du pouvoir exécutif. Il nomme et peut renvoyer des ministres d'Etat qui le conseillent et commande les forces armées. Il peut prendre des mesures provisoires qui sont appliquées immédiatement en cas d'urgence mais qui doivent ensuite être soumises au Congrès pour devenir lois. [...]
[...] Le pays a connu deux grandes formes de dictatures entre 1930 et 1985. Tout d'abord ce que l'on appelle l'Ere Vargas, durant laquelle le Brésil est d'abord gouverné par Vargas lui-même qui prend le pouvoir par un coup d'Etat en 1930 puis il est remplacé par son héritier, Goulart, en 1954 qui est renversé par un coup d'Etat militaire soutenu par les Etats-Unis en 1964. Cette phase est caractérisée par un système original fait d'un autoritarisme politique imprégné d'un certain paternalisme et à la fois d'un caractère novateur au niveau social (vote des femmes, sécurité sociale Le Brésil connaîtra par la suite une dictature militaire rigide jusqu'en 1985 où un tournant vers la démocratie est pris, ce qui aboutit en 1988 à une nouvelle constitution qui inaugure la IV République et en décembre 1989, aux premières élections d'un Président de la République au suffrage universel qui donnent Fernando Colla de Mello gagnant. [...]
[...] Enfin, il ne peut être destitué par le Congrès. Ce système est garanti par une constitution difficile à remettre en cause Tout changement constitutionnel doit obtenir 3/5 des voix dans les deux chambres fédérales. Ils sont soumis par soit 1/3 d'une des deux chambres, soit par le Président, soit par la moitié des assemblées des Etats fédérés. Le Tribunal fédéral suprême exerce un contrôle direct de constitutionnalité (abstrait). Il est constitué de 11 membres nommés par le Président approuvés par le Sénat. [...]
[...] Entités : Etats, communes et le District fédéral (région de Brasilia). Organes législatifs : chambres pour les Etats et conseils municipaux au niveau de la ville. L'exécutif détenu par les gouverneurs et les maires. La ville a une place importante et fonctionne avec une certaine démocratie participative : en effet, désormais la municipalité est obligée (dans les communes de plus de 20.000 habitants) de mettre en place une gestion participative et populaire en ce qui concerne les questions locales. Elles ont en matière législative des compétences exclusives. [...]
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