Universalisme des droits de l'Homme, Badinter, caractère universel, DUDH, jus cogen, normes internationales, droits culturels
Alors que l'adoption en 1948 de la Déclaration universelle des droits de l'homme laissait penser que le caractère universel des droits de l'Homme était définitivement fixé, aujourd'hui le débat est relancé par de multiples facteurs tels que le relativisme culturel et le possible impérialisme culturel qui en découle. La conférence de Duban de 2009 incarne cette tendance : le discours est essentiellement axé sur l'hétérogénéisation de la société et de ses droits par la prise en en compte de la diversité culturelle des régions, et élude l'aspect universel des droits de l'Homme.
[...] La CEDH représente ainsi la DUDH au niveau européen. Approche communautaire des droits de l'Homme qui n'est pas antinomique avec la notion d'universalisme car selon l'article 29 de la DUDH, notamment, il est fait référence aux devoirs de l'individu envers le groupe. Ainsi, l'individu est premier car tout groupe est fait d'individus et non l'inverse, donc les droits culturels (que revendiques la communauté arabo-musulmane afin de s'extraire de l'universalisme des droits de l'Homme) sont ceux de l'individu, mais ces droits ne pouvant être exercés que dans une dimensions collective, et dans le libre choix des appartenances, il ne peut y avoir de garanties des droits culturels sans reconnaissance des communautés. [...]
[...] Concernant les droits de l'Homme et la communauté arabo-musulmane : bien que le relativisme culturel qui et développé dans cette région tend à remettre en cause l'universalisme des droits de l'Homme, les choses évoluent. En effet, La Charte arabe des droits de l'Homme de 2004, qui entrera en vigueur en 2008, est beaucoup moins teinté de religion (même si il y à encore des références à Dieux qui y sont faites dans le Préambule notamment) on est loin de la Déclaration du Caire. [...]
[...] Volonté de mettre en place un ordre social international. Enfin on tend à cet universalisme en développant les droits de l'Homme, en assurant leur reconnaissance et leur application universelle et effective. Selon ces définitions et donc en théorie, droits de l'Homme et universalisme vont de paire : la nature de l'un le lie de facto à l'autre. Ainsi, les droits de l'Homme sont universels par nature : ils sont donc applicables, revendicables et doivent être respecté par tous les hommes, et ce sans exceptions possible. [...]
[...] Le Haut commissaire des droits de l'Homme. Enfin, les droits de l'Homme sont effectifs, en général, malgré la médiatisation de l'Etat qui empêche une émancipation de l'individu en tant que personne morale de droit (Pensée dualiste et moniste). La reconnaissance des individus en tant que tel serai une étape de plus de franchie en matière d'universalisme car ainsi tous les individus pourraient se prévaloir de ces droits directement sans passer par l'Etat au préalable. Cependant, si ce n'est pas encore le cas, il y a des avancées notamment avec la CEDH. [...]
[...] Cependant, La diffusion c'est une chose mais l'effectivité s'en est une autre : l'universalisme des droits de l'Homme ne saurait être réellement réaffirmé sans que leur effectivité soit établie. B Le caractère universel des droits de l'Homme : la garantie de leur effectivité Certe la DUDH de 1948 n'est pas contraignante, cependant, elle le devient au travers des pactes internationaux qui en découlent : PIDCP et PIDESC. Ils ont un préambule commun à caractère universel car il s'applique à l'ensemble de la famille humaine. [...]
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