« Le statut du président sous la Vème république »

Thèmes abordés

V, président, statut, constitution

Résumé du document

En 1958, le Général de Gaulle arrive au pouvoir et veut calmer les désordres politiques qui règnent en France. Il désire ainsi une rôle de « super président » qui soit supérieur aux autres organes.
Ainsi, le président est au départ élu par un collège électoral élargi : au total 800 000 personnes (parlementaires, conseillers généraux, maires, conseillers municipaux et leurs délégués) : cette mesure réduit considérablement l'importance des parlementaires dans l'élection du président car ceux-ci ne représentent plus que 1% des voix.
Cependant, le Général De Gaulle trouve que le président manque de légitimité face au peuple. C'est pourquoi en 1962, le 28 octobre précisément, un referendum est posé aux français. Celui-ci propose aux français l'élection du président de la république au suffrage universel direct. Bien que très critiqué par une opposition politique qui craint un « hyper président » et dénonce le Général de Gaulle comme violeur de la constitution ; le peuple suit son président à 62%. Ainsi, première caractéristique du statut du président : il est élu au suffrage universel direct ce qui lui donne une légitimité importante face au peuple.

Extraits

[...] Le principe d'irresponsabilité : Caractéristique principale des régimes parlementaire moniste l'irresponsabilité du président était donc de mise dans la IIIème et la IVème république. Cependant, sous la Vème république les forts pouvoirs du président (parfois qualifier d' hyper président donnent une irresponsabilité politique à ses fonctions. Deux arguments justifient cette irresponsabilité : tout d'abord le président à, sous la Vème, un rôle d'arbitre dans les décisions : ainsi il n'est pas concevable que le président qui doit gérer les conflits puisse être mis en cause. [...]

[...] Enfin, la responsabilité du président, des ministres, des parlementaires devant le tribunal pénal international pour les crimes contre l'humanité est reconnu depuis la révision de juillet 1998. N'existe-t-il donc pas une responsabilité du président devant le peuple ? Cette question est propre au général De Gaulle : En effet, c'est le seul président de la Vème qui lié son sort aux résultats du referendum. Exemple en 1969 avec la révision du sénat : ce projet a été refusé et il a quitter son poste. Cette pratique est typiquement gaullienne, elle n'est plus exercée par les présidents d'aujourd'hui. [...]

[...] Celui-ci propose aux français l'élection du président de la république au suffrage universel direct. Bien que très critiqué par une opposition politique qui craint un hyper président et dénonce le Général de Gaulle comme violeur de la constitution ; le peuple suit son président à 62%. Ainsi, première caractéristique du statut du président : il est élu au suffrage universel direct ce qui lui donne une légitimité importante face au peuple. De plus, suite à l'élection du président, celui-ci effectue un mandat. [...]

[...] Officieusement cela commence environ 1 an avant. Les fonctions a remplir par le président : Le président est assisté par des collaborateurs qui lui permettent de remplir pleinement ses fonctions. On distingue ainsi trois types de services : * Le secrétariat assure le lien avec les administrations, les services et permet d'informer des affaires importantes : ce secrétariat est dirigé par un secrétaire général qui a un lien direct avec le président de la république. Aujourd'hui, c'est monsieur Guérant, qui joue un rôle politique important. [...]

[...] La également des modifications par rapport à la troisième ou encore la quatrième république. Jusque 2000, le mandat du Président était de sept ans et était indéfiniment renouvelable. En 1973, Pompidou fait voter par les Chambres une révision de la Constitution pour ramener le mandat à 5 ans mais ne parvient pas à réunir le congrès pour finaliser cette reforme. C'est ainsi qu'en 2000, V. Giscard d'Estaing propose le mandat de 5 ans : les représentants politiques ne s'opposent pas (Jospin et Chirac) et les chambres approuvent également cette réduction du temps ne mandat sans réduire le nombre de mandat. [...]