Le sujet permet ainsi de traiter la relation entre les différentes formes de séparation des pouvoirs qui, dans l'application, installe tel ou tel régime politique. Alors quelle est donc cette relation? En quoi la séparation des pouvoirs détermine les régimes politiques ? En quoi ce lien est il parfois limité ?
Les développements s'ordonneront autour de deux idées principales. D'une part il conviendra de s'interroger sur les modalités de séparation des pouvoirs qui permettent d'instaurer un régime d'équilibre et d'autre part sur celles qui, au contraire, instaurent des régimes de confusion. Il sera nécessaire cependant, dans chacune des parties, de pointer les faiblesses de chaque classification.
[...] Dans la mesure où ils étaient complètement incapables de gouverner les ministres et les gouvernements démissionnaient les uns après les autres. Le développement c'est ici efforcé de rendre compte de la prééminence de l'assemblé, volontaire ou pas, sur l'exécutif. Il convient désormais de mettre en avant la prééminence de l'exécutif. La prééminence de l'exécutif. La prééminence. Ce régime se caractérise par le fait que c'est au gouvernement, ou au chef de l'Etat de disposer des pouvoirs les plus importants. La prééminence peut être instituée de différentes manières. [...]
[...] Le principe de séparation des pouvoirs entraine donc inéluctablement une distinction dans les régimes politiques. Cependant la classification de ce régime est loin d'être parfaite. Elle souffre d'une double faiblesse. En effet, se reposant sur l'exemple du régime américain, elle n'en représente pas une vision juste. Son analyse est erronée et amplificatrice. L'inapplicable régime. Tout d'abords, il est nécessaire de démontrer que le régime américain ne correspond pas à un régime de séparation stricte des pouvoirs. L'indépendance et la spécialisation n'y sont pas rigoureusement respectées. [...]
[...] Cependant ces deux auteurs ne préconisent pas de prééminence d'un pouvoir sur l'autre. Il existe pourtant des régimes qui se réclament d'un équilibre des pouvoirs et qui finalement institue une prééminence de l'assemblée. Ce déséquilibre se fait par la pratique des institutions. L'involontaire prééminence: naissance de la pratique des institutions. Cherchant à instaurer un équilibre des pouvoirs, certains régimes politiques dérivent, dans la pratique, vers des régimes où l'un des organes devient prééminent. Ainsi les faiblesses de la classification de ces régimes politiques sont évidentes. [...]
[...] Cependant celui-ci n'est pas exempt de défauts. En effet certains régimes peuvent se trouver dans différentes catégories. [...]
[...] II) Les conséquences d'une séparation des pouvoirs difficile. Lors des développements précédents il a été question de l'équilibre des pouvoirs. Or celui-ci prévu par la théorie est au contraire loin d'être assuré dans la pratique. Lorsque que le régime politique organise une prééminence de l'assemblée législative, on parle de régimes d'assemblé, lorsque cette prééminence se fait au bénéfice du gouvernement on parle alors de bien une prééminence de l'exécutif. Celui-ci ne porte pas véritablement de nom particulier. Ce déséquilibre s'explique par une séparation des pouvoirs mal assurées. [...]
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