Le régime présidentiel américain - publié le 10/01/2009

Résumé du document

Le régime présidentiel américain, dissertation de droit constitutionnel de 3 pages



« Le concept de régime « présidentiel », assez tardif,obscurcit généralement la perception de la nature et du fonctionnement du régime des États-Unis ». Celui-ci est le premier pays à se doter d'une Constitution, en 1787. Fondée sur le principe de la séparation des pouvoirs elle vise à réaliser un équilibre entre les différents organes indépendants. Ce régime n'a jamais changé de Constitution depuis plus de deux siècles. En pratique, on peut se demander si un pouvoir ne domine pas les autres. Dans un extrait écrit en 1984 par S. Rials professeur de droit de l'environnement à Paris II, il nous éclaire sur le régime des États-Unis. Qui gouverne les États-Unis? Il s'agit d'étudier, si le président est seul disposant ainsi d'un « leadership présidentiel » à l'image du « régime présidentiel », ou si le Congrès serait un contre pouvoir important allant même jusqu'au « régime congressionnel ».





I.Le président dirige les États-Unis

II.Un contrepoids prévu par la Constitution de 1787

Extraits

[...] Les « moyens de communication de masse » Le développement de moyens de communication touchant tous les États-Unis permit une « démocratisation de l'élection présidentielle » . Aujourd'hui le soutient du peuple est à l'image de la communication qu'il reçoit ainsi « la présidence moderne ait suivi celui des moyens de communication de masse favorisant la personnalisation du pouvoir ». Cela illustre « l'importance du facteur personnel ». Dans un régime où « l'histoire est favorable au leadership présidentiel » quel est alors la place du Congrès? [...]

[...] Pour lui c'est les présidents des Commissions permanentes du Congrès qui détiennent le pouvoir dominant. Ce pouvoir est d'autant plus fort en période de cohabitation Quand le président est affaibli par le faite qu'il ne détient pas la majorité du Congrès, celui en profite pour utiliser au maximum ses pouvoirs afin de le déstabilisé ou le discréditer. Notamment grâce à son « pouvoir de s'informer et d'enquêter sur l'action de l'exécutif », obligeant ainsi le président à répondre de ses actes ne pouvant pas aboutir à une sanction juridique. [...]

[...] Ce régime n'a jamais changé de Constitution depuis plus de deux siècles. En pratique, on peut se demander si un pouvoir ne domine pas les autres. Dans un extrait écrit en 1984 par S. Rials professeur de droit de l'environnement à Paris II, il nous éclaire sur le régime des États-Unis. Qui gouverne les États-Unis? Il s'agit d'étudier, si le président est seul disposant ainsi d'un « leadership présidentiel » à l'image du « régime présidentiel », ou si le Congrès serait un contre pouvoir important allant même jusqu'au « régime congressionnel ». [...]

[...] On peut donc parler de « présidence impériale »(A). Cependant celle-ci ne se ferait pas sans « l'appui populaire ». Le « Leadership présidentiel » Le renforcement des pouvoirs étatiques s'est construit à travers les « missions extérieures », les crises économiques et militaire. Les responsabilités internationales des États-Unis permettant « que l'esprit national de ce pays fédéral s'incarne » accroissent considérablement son autorité. En effet, la politique étrangère a permit de rendre plus important le rôle du chef de l'exécutif surtout depuis le début du XX ème siècle. [...]

[...] Dans ce cas il durcit son comportement afin de se réaffirmer. Il devient alors un motif d'immobilité du pouvoir. Le Congrès durcit son comportement Quand il affirme son autorité celui-ci impose au président sa volonté notamment quand il voit face à lui une présidence sans une forte personnalité ou encore « au lendemain des crises intérieures et extérieures » afin de mettre au main du président tous les moyens d'actions pour y faire face. Par exemple à la fin de la Seconde Guerre Mondiale il vote le XXIIème amendement qui limite le nombre de mandat du président à deux. [...]