président de la république, révision constitutionnel, premier ministre, Sarkozy
La présidence de la République française est « la clé de voute » du régime pour reprendre l'expression de Michel Debré lors de la présentation du projet de Constitution, le Président de la République joue un rôle primordial dans le fonctionnement lorsqu'il a le soutien de la majorité parlementaire. L'élection du Président de la République au suffrage universel direct va conduire un phénomène de présidentialisation de la vie politique. Le succès des partis va dépendre de leurs capacités à faire émergé un présidentiable reconnu et tout que possible, le moins contesté dans son parti. De par son élection populaire, le Président de la République devient un véritable Chef de l'Etat qui peut tout faire dans les périodes de majorité législative. Jusqu'en 2000, le mandat du Président de la République était de sept ans, il était indéfiniment renouvelable. George Pompidou, en 1973, fait voter par les Chambres une révision de la Constitution ramenant le mandat à cinq ans, mais sans réunir le Congrès pour achever la réforme.Le comité consultatif pour la révision constitution, dit commission au Comité Vedel à l'incitative de François Mitterrand. L'une des pistes dévoilées le 2 décembre 1992, qui était l'instauration du « mandat de cinq ou six ans » ou « le septennat non renouvelable ». Ces propositions sont faites à la sortie d'une conjoncture politique de cohabitation (1986-1988).En printemps 2000, le débat sur la durée de la Présidence française par Valéry Giscard d'Estaing, proposant l'adoption du quinquennat. Lionel Jospin était favorable depuis longtemps et Jacques Chirac ne s'est pas opposé, malgré des réticences avouées, à une révision de la Constitution. Les Chambres ont approuvé la réduction à cinq du mandat président, sans limitation du nombre de renouvellements, ni autre retouche au texte de 1958. Les Français ont ratifié cette réforme le 24 septembre 2000, par référendum.
La loi constitutionnelle de 2008 prévoit la limitation à deux mandats successifs. Il est souligné dans l'article 6 relatif à l'élection du Président de la République précise désormais dans son deuxième alinéa que : « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Cette modification de la Constitution correspond à une promesse de campagne de Nicolas Sarkozy.
Quelle est l'évolution du rôle du Président de la République depuis 2000?
[...] Le président a lui aussi appelé à un vote positif ou appelé souvent l'électrochoc de 2002. Les français sous la contrainte se sentaient obligé de reculer ce parti sans le moindre espoir et qui vague sur la peur et les immigrés. Dans l'ensemble les intervenants ont fait valoir que le quinquennat permettrait un meilleur contrôle du Chef de l'Etat et pourrait même éliminer la cohabitation, dans l'espoir que la logique des électeurs les conduirait de leurs choix, sans qu'il soit porté de véritable atteinte aux institutions de la Cinquième République. [...]
[...] Il est souligné dans l'article 6 relatif à l'élection du Président de la République précise désormais dans son deuxième alinéa que : Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs Cette modification de la Constitution correspond à une promesse de campagne de Nicolas Sarkozy. Quelle est l'évolution du rôle du Président de la République depuis 2000 ? Dans un premier temps, nous allons voir les révisions constitutionnelles depuis 2000. Puis, dans un second temps, l'évolution de la fonction présidentielle. [...]
[...] Elle figurait dans la lettre de mission adressée au Comité Balladur en juillet 2007. Notamment, Jack Lang qui était membre de la commission Balladur. Il a décidé de voté cette révision constitution du 23 juillet 2008, ce qui a permis à cette révision d'être adopté parce que la droite ne possède pas le 3/5 des voix. Néanmoins, le comité avait écarté cette idée, jugeant qu'il était inutile, voire inopportun, au vu de la rédaction de l'article 6 de la Constitution issu de la révision constitutionnelle du 2 octobre 2000 qui a instauré le quinquennat, de prévoir que le Président de la République ne puisse être élu plus de deux fois Le président de la République a malgré tout précisé dans son intention initiale et fait introduire cette disposition dans l'avant-projet de loi constitutionnelle et de fait, elle a été adoptée sans difficulté par l'Assemblée national et le Sénat, puis par le Congrès. [...]
[...] Les critiques de la prépondérance du Président Lors du rapport de la commission Vedel, le 3 décembre 1993, François Mitterrand lors de son discours sur le rapport a établie des critiques sur le quinquennat. Pour le comité Vedel, le quinquennat aboutirait à faire du Président le véritable chef de la majorité parlementaire et susciterait l'effacement du Premier ministre. On voit ce phénomène, avec le Président de la République Nicolas Sarkozy. Le Premier ministre, est une sorte de cabinet dans lequel négocier avec le parlement et l'élabore les liens entre l'Elysée et députés. [...]
[...] Il l'affecte car il est en première ligne et revendique la responsabilité lors de son discours à Epinal, le 12 juillet 2007 J'assume mes responsabilités parce que vous m'avez demandé de les assumer les Français ont fait de moi le premier des responsables Je suis responsable On voit qu'à travers ce discours que le Président Sarkozy veut assumer et être en premier ligne sur ces responsabilités. La durée du septennat permet au Président de la République d'avoir une crédibilité sur la scène internationale. On voit aujourd'hui que de nombreuses critiques sur la politique du Président de la République car il est discrédité sur la scène internationale depuis l'arrivée de Barack Obama. [...]
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