Prérogatives, chef de l'État, articles 5 et 6, Constitution, président de la République, protecteur de la nation
« Le président de la République n'est pas un partisan, il n'est pas chef de parti. Mais il ne peut pas non plus rester indifférent au sort de la France. Il est à la fois arbitre et responsable ; sa circonscription c'est la France. Son rôle, c'est la défense des intérêts supérieurs de la nation. » C'est ainsi que le troisième président de la Ve République définit les prérogatives du chef de l'État français. La Ve République voit le jour à la suite à la IVe République, une république instable puisque le pouvoir législatif a un pouvoir fort face à un exécutif démunit face à une assemblée qui se joue des alliances afin de pouvoir évincer un gouvernement qui lui déplaît. C'est ainsi que nous avons vu des gouvernements qui ont eu une durée de vie minime voire quasi nulle, puisque ceux-ci se voyaient démissionner quelques jours, voire quelques heures après leurs nominations. Ce qui vint à précipiter la fin de la IVe République, c'est la période poilitico-historique dans laquelle la France se trouve. En effet en 54, elle se voit perdre ses colonies en Asie, l'État sort meurtri de la guerre d'Indochine. Les colonies en Afrique du Nord s'insurgent et notamment l'Algérie, qui veut prendre son indépendance. Face à ce contexte de crise qui semble échapper au gouvernement, puisqu'il est intensément bloqué par l'assemblée, la France piétine afin de pouvoir régler ce conflit. Le président de la IVe République René Coty, afin de pouvoir résoudre le problème algérien, fait appel au General de Gaulle, qui ne fait plus partie de la vie politique, puisqu'il est hostile au fonctionnement de la IVe République, et a ce trop grand pouvoir que possède l'assemblée. Il est appelé en sauveur de la nation, le président de la République met son mandat en jeu afin que ce dernier puisse intégrer la vie politique, le 29 mai 58 de Gaulle devient président du Conseil, il investit de son poste le 1er juin, il a pour mission de rédiger une nouvelle Constitution ainsi que de régler le pouvoir de la crise en Algérie.
[...] un rôle de protecteur de la nation. II) L'article 5 dispose que le président de la République veille au respect de la constitution, il assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État cet article 5 donne des prérogatives nominales, puisque le respect de la constitution est clairement présenté comme un pouvoir du président, un des pouvoirs les plus importants, et quel pouvoir que celui d'être garant de la constitution, c'est une sorte de sacerdoce dont le président de la République doit veiller. [...]
[...] un rôle de représentation de la nation. II) Le président de la République a toujours eu une fonction de représentation de la nation, en effet celui-ci, exerce sur la scène internationale, la représentation des intérêts nationaux, et primordiaux de l'État. Ce rôle est d'autant plus flagrant, que la pratique a démontrée qu'en période de cohabitation, c'est le seul pouvoir propre dont dispose et jouit le président de la République, puisque le premier ministre ne peut exercer ce rôle de représentation de la nation, car il ne bénéficie pas de l'ondoiement du suffrage universel direct. [...]
[...] Il est à la fois arbitre et responsable ; sa circonscription c'est la France. Son rôle, c'est la défense des intérêts supérieurs de la nation. C'est ainsi que le troisième président de la Ve République définit les prérogatives du chef de l'État français. La Ve République voit le jour à la suite à la IVe République, une république instable puisque le pouvoir législatif a un pouvoir fort face à un exécutif démunit face à une assemblée qui se joue des alliances afin de pouvoir évincer un gouvernement qui lui déplaît. [...]
[...] En effet en 54, elle se voit perdre ses colonies en Asie, l'État sort meurtri de la guerre d'Indochine. Les colonies en Afrique du Nord s'insurgent et notamment l'Algérie, qui veut prendre son indépendance. Face à ce contexte de crise qui semble échapper au gouvernement, puisqu'il est intensément bloqué par l'assemblée, la France piétine afin de pouvoir régler ce conflit. Le président de la IVe République René Coty, afin de pouvoir résoudre le problème algérien, fait appel au General de Gaulle, qui ne fait plus partie de la vie politique, puisqu'il est hostile au fonctionnement de la IVe République, et a ce trop grand pouvoir que possède l'assemblée. [...]
[...] Mettant ainsi que le même piédestal le président de la République et les membres de l'Assemblée nationale. Puis que tous deux sont élus au suffrage universel direct. Le premier alinéa de l'article 6 stipule que le président de la République est élu pour 5 ans au suffrage universel direct Nous avons ainsi le mode d'élection ainsi que la durée de son mandat. Le quinquennat présidentiel est entré en vigueur depuis peu, c'est en 2000 sous la présidence de J.Chirac, que la durée du mandat est passée de 7 ans à 5 ans. [...]
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