Dissertation les effets réels et téoriques des modes de scrutins.
Scrutin direct : l'élu est choisi directement par les électeurs sans intermédiaire ; il n'y a qu'une élection et on ne passe pas par d'autres électeurs. Le résultat est donc réellement le rendu des citoyens : la légitimité politique est plus forte, notamment lors de suffrage universel à deux tours car l'élu représente ainsi plus de la moitié des citoyens.
Ex : élection des députés en France.
Scrutin indirect : l'élection a lieu à plusieurs degrés, en général 2, mais il peut y en avoir plus. Les électeurs vont élire d'autres électeurs, un collège, et ces derniers vont procéder aux élections finales.
Cela permet un filtrage, on parle de scrutin de notables car il favorise l'élection de certaines personnes.
Ex : en France les sénateurs sont élus par des représentants élus, des collectivités locales.
Ou aux Etats-Unis pour désigner le chef de l'état, grâce au système des grands électeurs. (Comme Allemagne Italie et Grèce en Europe par exemple.)
[...] En effet les petits partis obtiennent ainsi moins de vote (notamment lorsqu'il n'y a que un tour). Cela peut générer du bipartisme (comme au Etats-Unis.) lorsqu'il y a deux tours, cela permet aux électeur de voter en premier lieu pour le candidat le plus proche de leur opinion qu'il figure dans un grand ou un petit parti. Cependant les partis ont ainsi tendance à former des alliances au second tour, cela génère donc de la bipolarisation avec le regroupement de certains parti avec deux pôles important (droite-gauche). [...]
[...] Ex : en Allemagne le système apparait comme faisant parti du scrutin majoritaire, mais els sièges sont répartis à le proportionnelle. Les conséquences théoriques Sur les résultats : le scrutin majoritaire ne représente pas vraiment les votes des citoyens et apparait comme injuste, car il favorise le parti arrivée en tête. Il favorise donc les alliances des partis. la scrutin proportionnelle représente mieux la réalité de l'opinion des citoyens, il est donc plus juste. Déterminante du système de partis. En effets les modes de scrutin ont une réelle influence sur le nombre de parti et leur organisation. [...]
[...] De plus on constate le vote préférentiel, où l'électeur peut modifier l'ordre des candidats au siens d'une même liste en mettant ses candidats favoris en tête de liste. Taille des circonscriptions. Les modes de calcul (fixé dans constitution, vrai résultat (non votant, abstention) Scrutin majoritaire : majorité relative : constitue le plus grand nombre de voix. Majorité absolue : la moitié des voix plus une. Parfois il y à l'exigence de la majorité renforcée : (ex : 2/3 des voix.) Lorsqu'il y a 2 tours : on fixe un seuil, pour éliminer les plus petits partis et éviter ainsi l'instabilité gouvernementale. [...]
[...] A l'inverse, la représentation proportionnelle tend vers un parlement divisé en de nombreux partis. Il faudra donc des alliances de partis afin d'obtenir une majorité pour choisir un gouvernement et voter les lois cela favorise donc la démocratie de compromis ou de consensus ou il y a moins d'alternance. Les élus ont moins de responsabilité car les partis pourront toujours se défendre face aux électeurs si il y a un non suivi de leur programme, en disant que se sont les autres membres de la coalition qui ont fait ces choix. [...]
[...] Les modes de scrutins et leurs effets théoriques. modes de scrutins (et modalité de calcul) Distinction mode de scrutin direct et indirect. Scrutin direct : l'élu est choisi directement par les électeurs sans intermédiaire ; il n'y a qu'une élection et on ne passe pas par d'autres électeurs. Le résultat est donc réellement le rendu des citoyens : la Légitimité politique est donc plus forte, notamment lors de suffrage universel à deux tours car l'élu représente ainsi plus de la moitié des citoyens Ex : élection des députés en France. [...]
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