contrôle de constitutionnalité, contrôle de conventionalité, Constitution, système juridique français, hiérarchie des normes
Le principe de l'égalité en droit administratif est un principe fondamental pour protéger les administrés de l'administration. En effet, à l'origine, il voulait que les actes administratifs respectent la norme au-dessus d'eux dans la hiérarchie des normes : l'acte législatif. Mais aujourd'hui, cette notion de principe de légalité est beaucoup plus vaste puisque de nombreuses normes sont supérieures à la loi.
La Constitution est la norme qui se trouve au sommet dans la hiérarchie des normes. En droit interne, les autres normes doivent la respecter en lui étant conformes. Plus largement, on peut parler de bloc de constitutionnalité qui comprend depuis un arrêt du Conseil constitutionnel de 1993 la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, depuis un arrêt également de la même juridiction en date de 1971, on y trouve le préambule de la Constitution de 1946, la charte de l'environnement, ainsi que les principes à valeur constitutionnelle, les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République et enfin les objectais à valeur constitutionnelle.
[...] La seconde est la condition de réciprocité, illustré par l'arret Cheriet-benzeghin de 2010, dans lequel le Conseil d'Etat se reconnait également compétent pour contrôler la réciprocité du traité entre les Etats. La troisième condition est celle de l'effet direct, en ce sens où les droits et obligations du traités doivent s'appliquer directement aux particuliers. Puis, les limites sont la quatrième condition qui renvoie à l'arret Sarran de 1998. L'importance des ces conditions au niveau quantité et difficulté fait que peu de traités arrivent à les remplir, et il leur est difficile de primer sur les lois. Donc, une réelle limite est posée par le pouvoir législatif. [...]
[...] Donc, la Constitution reconnait aux administrés des droits internationaux. Il faut alors garantir à la fois ces derniers et les droits internes. Pour se faire, il faut effectuer deux contrôles : un contrôle de conventionnalité et un contrôle de constitutionnalité. Le premier est toujours un contrôle a posteriori des normes à un traité. Le second est le contrôle des normes à la Constitution. Il existe un contrôle a posteriori et un contrôle a priori, mais il ne conviendra ici de ne s'intéresser qu'au contrôle a posteriori. [...]
[...] Des limites à la supériorité des traités En 1958, le Conseil d'Etat, dans un adret Sarran dispose que dans l'ordre interne, la Constitution prime sur les traités et si ces derniers ne sont pas conformes à la norme suprême , le juge ne les appliquera pas. Donc, il existe par cet arrêt une limite à Anne-Louise supériorité des traités en ce sens où ils doivent être conforme à notre norme suprême nationale. Mais l'article 55 de la Constitution pose quant à lui quatre conditions pour que le traité prime sur la loi. La première est la condition de ratification, dans l'arret SARL de Blotzheim de 1998, le Conseil d'Etat se reconnait compétent pour contrôler que la procédure de ratification a été mis en place. [...]
[...] I - La mise ne oeuvre du contrôle de constitutionnalité et de conventionnalité dans le syst§me juridique français. Cette mise en oeuvre se traduit principalement par la compétence des juges. Les juges compétents pour le contrôle constitutionnalité sont différents de ceux compétents pour le contrôle de conventonnalité A - De la répartition des compétences entre les juges concernant le contrôle constitutionnel D'après l'article 34 de la Constitution, si la loi fait écran entre un acte administratif et la Constitution, le juge va seulement constater si l'acte est conforme ou non à la Constitution. [...]
[...] Donc, en matière de contrôle de constitutionnalité, le Conseil d'Etat n'est pas compétent, ce sont les membres du Conseil constitutionnel qui le sont. Ce qui est l'inversent dans le domaine du contrôle de conventionnalité. B. De la répartition des compétences entre les juges concernant le contrôle de conventionnalité Dans ce domaine du contrôle de conventionnalité, les trois plus hautes juridictions française se sont prononcées. Ce fût d'abord le Conseil constitutionnel dans un arrêt IVG de 1975 où il estime avoir une compétence limitée et se déclare donc incompétent pour contrôler la conventionnalité des lois. [...]
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