Le roi du Maroc et le président de la France = Comparaison de leur pouvoir royal et présidentiel
Le Maroc est la France deux Etats qui ont deux régimes politique différents, le Maroc est une monarchie constitutionnelle, démocratique, et sociale par contre la France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale.
Le régime marocain actuel trouve son fondement dans la tradition constitutionnelle marocaine qui puise sa source dans le khalifat. A partir de 1145 le Maroc se détachait définitivement du khalifat de Bagdad, et le chef de la communauté marocaine a porté lui-même le titre de khalifat "amie al mouminine" commandeur des croyants. La dynastie Idrisside fut la 1ere qui a régné au Maroc, et passant par plusieurs dynasties que quatre d'entre elle n'étaient pas issues de la famille du prophète, jusqu'à XVIIes ou la dynastie alaouite qui règne actuellement fut la dernière. Le royaume du Maroc avait toujours un sultan au pouvoir, issu du système héréditaire pour l'accès au pouvoir ainsi que l'accord de la bay'a par le peuple. Mais en 1956 et après la décolonisation le chef de l'Etat a pris le statut du roi, monarque du royaume.
En France, une monarchie absolue fut recherchée par le pouvoir royal. Cette recherche impliquait la suppression ou la limitation des autres formes de pouvoir ; celui de l'Église romaine, celui du clergé et de la noblesse ainsi que celui du parlement. Louis XIV a réussi à mettre en place cette forme d'absolutisme, en développant la conception de monarchie absolue de droit divin et en l'imposant à ses sujets, en lieu et place des pouvoirs susdits. La remise en cause du système politique prend une tournure radicale en 1789 lorsque les députés se déclarent Assemblée nationale et qu'ils rédigent par la suite une constitution, la première de l'histoire du pays.
[...] Aucune limite n'est fixée aux pouvoirs du président qui peut intervenir dans tous les domaines tant exécutif, législatif que judiciaire. Les seules restrictions indiqué par la constitution ne sont qu'indirectes et son liées à la finalité des mesures qui " doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindre délais les moyens d'accomplir leur mission". On peut remarquer qu'il ne s'agit pas de fixer des objectifs mais de juger une inspiration, ce qui peut laisser place à de nombreuses possibilités d'interprétation, d'autant plus qu'aucun délai n'est fixé. [...]
[...] - le nom et la qualité des signataires sont publiés par le conseil constitutionnel au moyen du journal officiel au moins huit jours avant le premier tour de scrutin dans la limite du nombre requis pour la validité des candidatures, soit cinq cents; - un contrôle strict est exercé sur les signataires: si elles émanent d'un membre d'une assemblée ou d'un conseil, elles doivent être certifiées par un membre du bureau; si elles émanent d'un maire, elles doivent être revêtues du sceau de la mairie. Le système, qui fonctionne depuis 1981, a donné satisfaction puisque le nombre de candidats qui se sont présentés aux élections présidentielles est resté modère (10 au maximum) et ont représenté la plupart des courants politiques. Le nombre élevé de signatures exigé et, surtout, la publication de celles-ci ont eu une vertu dissuasive. [...]
[...] L'allégeance populaire est déposée auprès de nous. Nous nous pouvant ni le délégué, ni l'aliéner". Cette déclaration solennelle a été toujours maintenue puisque, dans son discours du 20 août 1992, à la veille du référendum constitutionnel du 4 septembre de la même année, le souverain réaffirme: "le fait que je délègue certains pouvoirs au gouvernement et au parlement ne signifie point une cession: je reste ton serviteur qui veille sur toi nuit et jour". Mais compte tenu de son souhait de démocratiser la vie politique du pays, il ajoute que: "je pense, toutefois, que le moment est venu d'accorder des chances véritable afin que, de l'application de cette constitution, émerge un groupe d'élus à même de mettre en valeur les qualités, la capacité intellectuelle et la créativité du peuple marocain, dont témoigne son histoire et son authenticité". [...]
[...] Le 23e président de la République. Il a 52 ans au début de son mandat, et 57 ans à la fin, en 2012. Nicolas Sarkozy est ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire et président de l'UMP. Nicolas Sarkozy a souvent fait la Une des médias par son action au ministère de l'intérieur, notamment en matière de sécurité routière, d'immigration et de lutte contre la délinquance. Perçu très "à droite" sur des sujets comme le libéralisme économique, la sécurité et la répression, mais soucieux d'incarner une "rupture tranquille", Nicolas Sarkozy s'efforce de recentrer son image d'homme pressé dans la campagne électorale. [...]
[...] La loi organique du 19 janvier 1995 modifiant diverses dispositions relatives à l'élection du président de la république et à celle des députés à l'assemblée nationale prévoit un financement des compagnes pour l'élection du président de la république selon un système qui fixe à 90 millions de francs pour les candidats présents au premier tour et à 120 millions pour les deux présents au second tour, le plafond des dépenses de compagne électorale. le déroulement de l'élection Le président de la république est élu au scrutin majoritaire à deux tours. Au premier tour, il faut qu'un candidat obtienne la majorité absolue (plus de la moitié des voix) pour être élu. C'est une hypothèse qui ne risque de se produire que rarement en raison de la diversité qui caractérise l'opinion publique français. [...]
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