Le bipartisme en Grande-Bretagne, dissertation de droit constitutionnel étranger de 4 pages
« Le bipartisme britannique semble faire parti de la Constitution tant il est ancien et enraciné dans les habitudes politiques du pays. » (Naumann Michel). A défauts d'une constitution écrite, c'est ce bipartisme bien ancré dans les institutions politiques britanniques qui fait de la Grande-Bretagne une véritable démocratie, lui accordant sa stabilité institutionnelle et une certaine cohérence.
I. Le fondement du bipartisme britannique
II. Les effets du bipartisme britannique
[...] Le Parti Conservateur est toujours très attaché à son origine, de part son appellation courante «The Tories alors que d'une certaine manière le Parti travailliste apparaît beaucoup plus détaché. Bien qu'ayant des liens avec l'ancien Parti Whig, le Labour a remplacé le Parti Libéral qui lui découle directement du Whig, les liens sont donc indirects. Le Labour c'est au commencement un troisième parti qui prenant de l'importance va éjecter l'ancien Parti Libéral pour le réduire à un rôle limité et prendre sa place face au Conservateur. [...]
[...] En présence d'un tel système, un troisième parti ne peu sortir majoritaire sans un soutien populaire démesuré, mais il a une influence par les alliances qu'il peu faire avec un des grands partis. La victoire d'un parti sur l'autre est donc souvent assurée par une minorité d'électeurs dit flottants (floating votes), qui ne suivent pas l'un ou l'autre parti fidèlement. Le scrutin et les majorités parlementaires Par la suite, le scrutin participe à la formation de majorités parlementaires, en sous-représentant les Démocrates libéraux, et ainsi assurant la pérennité du bipartisme. En effet, un écart faible des voix peu entrainer une différence radicale au niveau des sièges. [...]
[...] On observe donc un effet réducteur considérable, et une surreprésentation du parti vainqueur. Ce système permet entre-autre, que l'un des deux grand partis obtienne une majorité absolue des sièges et donc une marche de manœuvre plus importante, mais il entraine aussi plusieurs singularités. II. Les effets du bipartisme britannique Le bipartisme entraine plusieurs effets, l'alternance est la stabilité du pouvoir ainsi que certaines limites et effets pervers L'alternance et la stabilité du pouvoir fruit du bipartisme La stabilité d'un régime La politique du Royaume-Uni est basée sur un État unitaire et sur une monarchie parlementaire et démocratique. [...]
[...] Un roulement permanent Le bipartisme assure aussi une alternance politique, qui elle aussi apporte un équilibre est de ce fait une stabilité. Le pouvoir se répartit entre conservateurs et travaillistes, avec une proportion deux tiers / un tiers sur l'ensemble du XXe siècle. Vu qu'il n'y a que deux partis à vocation majoritaire, c'est autour de ce roulement perpétuel entre ces deux partis qui la vie politique britannique s'organise. Cela fait 11 ans que le Parti Travailliste est au pouvoir, dirigé par Gordon Brown depuis le 24 juin 2007. Il remplace Tony Blair à la tête du Parti. [...]
[...] Néanmoins malgré cette exception, le troisième parti doit renoncer à devenir un parti d'importance nationale, il doit se contenter d'alliance avec un des deux partis à vocation majoritaire, il fait pencher la balance pour l'un ou pour l'autre. Les Démocrates libéraux est la formation politique qui tient actuellement ce rôle, c'est un parti centriste qui résulte de la fusion du Parti Libéral et d'un autre, le Parti social-démocrate. Un système émanant du mode de scrutin Le vote utile Contrairement à la France, la Grande-Bretagne fonctionne sous le système majoritaire à un tour. [...]
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