totalitarisme, incorporation, constitution, Aristote, Robespierre, Carl Schmitt, Giovanni Gentile, Benito Mussolini, Carl Friedrich, Zbigniew Brezinski Hannah Arendt, endoctrinement, idéoogie
La faveur pour les totalitarismes est venue d'une conjoncture historique, mais pas seulement puisque le concept de totalitarisme a aussi une portée politique, c'est le rapprochement de régimes dont les buts, les vues ne sont pas les mêmes. Le totalitarisme est un concept avant tout libéral qui vise à disqualifier des régimes qui ne sont pas des régimes libéraux. Il peut être considéré comme l'abolition de la démocratie libérale. Il s'agit cependant dans un cas d'abolir la démocratie moderne et dans un autre cas d'accomplir l'idéal de cette même démocratie. La négation de la démocratie libérale ne doit pas être considérée comme un trait commun à tous les totalitarismes.
[...] >Le Parti : instrument de répression, statut d'extériorité aux masses, propriétaire du savoir, incarnation de la vérité (Cf. La Cité de Dieu de Saint Augustin) >Le socialisme français : qu'est ce qui dans le socialisme français l'a empêché de succomber aux sirènes totalitaires ? C'est un héritage libéral. Cf. Léon Blum : distinction entre la conquête et l'exercice du pouvoir. On ne peut pas imposer d'en haut la société sans classe, il faut passer par l'éducation et apprendre à la population à prendre les bonnes décisions. [...]
[...] Le totalitarisme est un concept avant tout libéral qui vise à disqualifier des régimes qui ne sont pas des régimes libéraux. Il peut être considéré comme l'abolition de la démocratie libérale. Il s'agit cependant dans un cas d'abolir la démocratie moderne et dans un autre cas d'accomplir l'idéal de cette même démocratie. La négation de la démocratie libérale ne doit pas être considérée comme un trait commun à tous les totalitarismes. Le totalitarisme est donc un concept polémique, critique mais qui vise aussi à réformer la démocratie libérale. Introduction. [...]
[...] règle de Saint Benoît avec la Sanior Pars : il y a importation des règles religieuses d'épuration des scrutins. Origine de la terreur : traitement de l'adversaire en ennemi et absence de définition fixe de l'adversaire. La politique dépend d'un contenu substantiel (la vertu) et non plus de règles et de procédures. Critère qualitatif et non plus quantitatif. Défini arbitrairement par le pouvoir. On passe du pouvoir effet au pouvoir cause : adapter la société au pouvoir et non le pouvoir à la société + Unification des modalités (pouvoir, savoir, vouloir). [...]
[...] Pour Schmitt il n'y a pas de monde sans conflit, pas de monde pacifié, ce qui va caractériser l'État total c'est sa capacité à faire la guerre totale. Dans l'après-guerre cette désignation de totalitarisme pour rassembler les régimes nazi et soviétique est très polémique. Carl Friedrich et Zbigniew Brezinski ont été les premiers à étudier le totalitarisme. Ils le caractérisent comme une idéologie qui couvre tous les aspects de la vie sociale, un parti politique unique, la propagande, le monopole des médias, et la planification centrale. [...]
[...] Le totalitarisme c'est l'assomption de la guerre de tous contre tous. On estime que le totalitarisme revient à la guerre civile, à la guerre de tous contre tous. Ernest Cassirer : totalitarisme = éclipse de la Raison et retour à l'obscurité du mythe Eric Voegelin : totalitarisme = produit pervers de la sécularisation / pulsion gnostique >Par rapport au long mouvement de rationalisation et de célébration de l'État il y a un retour du mythe, de la pulsion gnostique. Ces auteurs pensent que le totalitarisme est une réaction à l'invention de l'Etat et de la démocratie libérale. [...]
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