IVème République, Vichy, gouvernement, Pétain, IIIème République
C'est un régime provisoire, difficile à qualifier. On ne le qualifie pas puisqu'il est inédit. Il est autoritaire parce que le pouvoir est entre les mains d'un seul. C'est un régime qui est l'exact opposé dans ses principes de la république. Le courant anti parlementaire des années 30 voit dans la défaite
l'illustration de l'impuissance de la IIIème République. Ce courant va faciliter la désignation comme président du conseil le Maréchal Philippe Pétain par le chef de la République. On a la même ligne de fracture qu'en 1871 : une partie des hommes politiques de la IIIème qui veulent l'armistice et ceux qui ne la veulent pas. Ceux qui refusent l'armistice mettent en avant deux éléments forts : l'alliance avec les britanniques. A la fin de juin 1940, de Gaulle part à Londres avec le projet de confédération anglo-française. Le deuxième aspect est l'appui sur l'empire français, c'est ce qui va se passer avec l'Afrique.
[...] La république n'a jamais cessé d'exister. Il y a une continuité entre la IIIème République et le nouveau régime, car le régime de Vichy n'a jamais existé en droit. Depuis le début des années 2000, le juge français ne s'est pas posé la question du régime. Il a posé comme critère l'Etat, qui est permanent. Au sein de cet Etat on a eu une quinzaine de régimes et une 20aine de constitution. Aujourd'hui la République peut réparer les victimes de Vichy. [...]
[...] La IVème République a succombé sur les dérèglements institutionnels et politiques qui ont mené à son échec. Les mêmes éléments seront à l'origine de la Vème. La IVème République est souvent présentée comme un régime faible. « Elle ne manque pas de circonstances atténuantes. Elle a été le seul pays au monde à connaitre comme déchirement intérieur les deux grands conflits du milieu du XXème siècle à savoir opposition entre le communisme et l'anticommunisme, et l'affrontement de vieux Etats et de jeunes nations (décolonisation) ». [...]
[...] Université de Versailles St Quentin en Yvelines Sylvia SISOMBAT Section II : La IVème république : digne héritière de la IIIème C'est la fin d'un régime et la fin d'un type de régime. Il va y avoir un rétablissement difficile de la IVème république parce que précisément il y a ceux qui souhaitent le maintien de la république et les autres. La défaite militaire va donner naissance à deux régimes provisoires. L'établissement difficile de la Quatrième République Les régimes provisoires de 1940 à 1945 Le régime de Vichy : un régime illégal C'est un régime provisoire, difficile à qualifier. [...]
[...] On a un président de la république qui reste élu pour 7 ans. Il est élu par les deux chambres réunies par un congrès à Versailles et est irresponsable. Il a un pouvoir de nomination, et le contrôle de constitutionnalité. Il préside le comité constitutionnel, chargé d'aiguiller le Parlement. Les deux présidents de la IVème République seront tous les deux avocats : Vincent Auriol et René Coty. C'est le premier qui a mis en avant la formule suivante : « j'exerce une magistrature morale ». [...]
[...] On a voulu initialement renforcer la fonction primo ministérielle. Durée de vie de 6 mois. Circonstances aggravantes : crises ministérielles très longues, c'est-à-dire qu'il n'y avait pas de gouvernement jours sans gouvernement. Edgar Faure a parlé de gouvernement à secousses. Les dérèglements de la IVème République Les dérèglements juridiques La IVème République n'a pas instauré de régime parlementaire puisqu'il doit y avoir équilibre entre les pouvoirs grâce au droit de dissolution et la motion de censure. Or il va y avoir un déséquilibre car la IVème a lié les deux. [...]
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