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C'est à Rome que l'on a la première fois compris l'État, pensé l'État, définit l'État.
Avant que l'on construise l'État en France et en Europe, on a eu, dans l'histoire de l'Europe, une expérience de l'État.
On sait ce qu'est l'État. Qu'est-ce que l'État ?
De manière abstraite, l'État est la chose collective.
C'est donc une personne morale qui présente la particularité d'être dissocié de celui qui administre cette personne morale.
La personne privée (prince, roi, empereur…) est simplement un gestionnaire, un administrateur qui occupe une fonction et qui ne se confond pas avec l'État personne morale.
En France on a mis un certain temps à dissocier ses deux personnes.
En effet, au Moyen Âge, en France il y a une identité entre l'État et la personne qui l'administre.
À cette époque, on gérait l'État comme un père de famille.
Or le père de famille ne dissocie pas ce qu'il est de sa famille, il fait partie de la famille : il n'y a pas de dissociation entre lui et la famille.
En réalité l'État suppose une distinction entre le droit public qui est le droit qui s'exerce au niveau de la personne morale et le droit privé qui s'applique à la personne qui exerce la gestion de droit privé.
[...] Dès lors, l'absolutisme de Luther est bien plus grand que l'absolutisme français. B. Calvin (1509-1564) Contrairement à Luther, Calvin a été un homme politique, et a mis en œuvre sa Pensée à Genève La personnalité de Calvin Il est né en France, en Picardie. Il est issu, contrairement à Luther, de la grande bourgeoisie. Son père était chargé des affaires du Clergé, un notaire du Clergé. Il administrait, en tant que laïc, la cathédrale. Il a destiné son fils, Jean, à la prêtrise. [...]
[...] Ces traités monarchomaques ont pour but de faire l'apologie du tyrannicide. De leur point de vue, le roi Henri III n'a pas respecté son double contrat envers Dieu et le peuple. Dès lors, l'Eglise est en droit de lui reprocher d'être parjure. Quant au peuple, il peut lui reprocher d'être ennemi de la patrie, d'être indigne. Ainsi, il doit être déposé et un autre roi doit être élu. Il y a deux monarchomaques catholiques qui sont, particulièrement, intéressants : Jean Boucher et Guillaume Rose. [...]
[...] Par exemple, en 1561, elle organise, avec Michel de L'Hospital, un grand colloque, le colloque de Poissy, qui est une réunion des représentants des deux religions ( par exemple, Calvin a envoyé Théodore de Bèze à Poissy). L'idée était qu'il y ait une discussion entre catholiques et protestants. En effet, Catherine de Médicis pense que les deux religions vont enfin pouvoir s'entendre et trouver un terrain d'entente. Malheureusement, le colloque n'aboutit à rien de sérieux. A l'inverse la situation se radicalise juste après. La date du début de la radicalisation est 1562 avec le massacre de Wassy. Il s'agit d'un massacre de protestants qui étaient en train de célébrer le culte. [...]
[...] Quelle est l'essence des principautés, de combien de sorte il en existe, comment on les acquière, comment on les maintient, et pourquoi on les perd ? ». Le Prince est écrit entre 1513-1514 les deux œuvres sont écrites en parallèle. Les Discours sont une apologie de la République romaine et Le Prince est une œuvre antirépublicaine. Il existe un moyen d'associer les deux. Le Prince ne traite pas du même sujet que les Discours. Le Prince ne traite pas du meilleur régime politique possible. Il traite de la manière de savoir comment acquérir une principauté. [...]
[...] A propos de ce droit gouvernement, on peut être étonnés par le fait que Bodin réintroduise la loi divine. En effet, on a vu précédemment que Bodin avait fait en sorte de s'émanciper du droit romain et du droit divin. Comment concilier cette émancipation avec le fait que le droit divin soit une limite de l'Etat, de la souveraineté ? En réalité, pour Harouel, chez Bodin, le droit divin ne fait pas partie de la définition de la souveraineté. En effet, la souveraineté est une chose abstraire, indépendante de toute notion de morale, de toute notion divine. [...]
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