A l'origine, l'Angleterre était une monarchie absolue. L'insertion du parlement laissait au monarque une place dans le pouvoir législatif (chambre des lords, chambres des communes et le roi) et le plein pouvoir exécutif. En est-il de même aujourd'hui ?
La première phrase du texte est significative. « L'essentiel de la vie politique en Grande-Bretagne est mené « au nom de la Couronne ». ». L'expression « au nom de » révèle déjà le paradoxe de la fonction du monarque britannique (...)
[...] L'évolution des mœurs et des systèmes politiques a conduit la Grande-Bretagne à se moderniser, mais en apparence, les organisations sont restées plus ou moins inchangées. Cela explique le fait qu'il y a beaucoup de divergences en Angleterre entre les modèles théoriques d'institutions du pouvoir, et ceux qui les exercent de fait. La reine est un très bon exemple de ce paradoxe. Le rôle qu'elle exerce est avant tout conventionnel, c'est-à-dire que les règles qui déterminent ses actions ne sont pas écrites, mais proviennent de pratiques répétées assorties du sentiment à caractère obligatoire. Selon F. [...]
[...] La première phrase du texte est significative. L'essentiel de la vie politique en Grande-Bretagne est mené au nom de la Couronne L'expression au nom de révèle déjà le paradoxe de la fonction du monarque britannique. En théorie, toutes les distinctions et promotions sont décernés par le souverain ; dans la pratique, fort peu procèdent de ce choix L'Angleterre était à l origine une monarchie absolue. La création d un parlement et sa montée en puissance a contraint le pouvoir royal à diminuer de plus en plus. [...]
[...] Elle collecte des informations par l'intermédiaire de son secrétaire privé qui rapporte à la reine ses conclusions Cependant, même si son choix apparait ici dicté par des motifs logiques, le cas de la dissolution peut lui permettre d'exercer un pouvoir plus concret. B. Dans des conditions particulières de dissolution. Bien que le premier ministre soit le leader de la majorité du parlement, et qu'il soit donc en principe assuré de son soutien, il a néanmoins le pouvoir de dissoudre la chambre des communes. Cet outil est avant tout stratégique. Les membres de la chambre des communes sont en principe élus pour 5 ans. Cependant, rares sont les mandats qui arrivent à leur terme. [...]
[...] La reine n'a donc pas de pouvoir défini à proprement parler. Elle exerce un rôle d'apparat qui est le vestige de son pouvoir passé. Elle apparait en fait majoritairement comme le porte parole du premier ministre, et confère aux déclarations de celui-ci une valeur royale et officielle. Elle lit la liste que le gouvernement espère faire voter, dissous la chambre des communes sur ordre du premier ministre peu de ses fonctions proviennent de sa propre initiative. Cependant, elle exerce un rôle d'influence lié à son statut et à son expérience, qui ne doit pas être négligé. [...]
[...] Qui la reine doit elle nommer ? Selon le texte, elle doit observer 2 principes : apparaitre comme impartiale ; nommer un gouvernement qui soit viable au sein de la Chambre des Communes La reine n'a donc ici encore qu'un pouvoir plus ou moins théorique. Elle doit rester impartiale, et son choix doit plus résulter de la logique que de l'orientation politique. Si le monarque avait nommé, dans le cas de 1974, Edward Heath en tant que premier ministre, celui-ci, bien qu'ayant obtenu plus de voix, aurait immanquablement été bloqué par le vote du parlement, car il possédait moins de sièges. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture