Nicolas Sarkozy, dès le début de son mandat s'est attaqué à la réforme de l'Etat français, par exemple en annonçant la réforme de la Justice, de la Fonction publique, des régimes spéciaux de retraites ou encore des universités, il pense également à un projet de loi sur l'immigration. Nicolas Sarkozy souhaite la diminution du nombre de postes dans la fonction publique : moins de fonctionnaires, mieux payés, possibilité de choisir entre le statut de fonctionnaire et un contrat de droit privé, rémunération au mérite, ainsi que possibilité d'obtenir un "pécule" pour ceux qui voudraient quitter la fonction publique.
En réaction, il y a eu de nombreuses grèves et manifestations contre ses réformes si rapides ; Nicolas Sarkozy, lors de sa visite aux Etats-Unis le 8 novembre 2007 déclarait «Il va y avoir des grèves, il va y avoir des manifestations, mais moi je tiendrai (...) parce que c'est l'intérêt de mon pays».
Cet article traite du rapport du « comité de modernisation et de rééquilibrage des institutions de la Ve République » ou « commission Balladur », groupe de réflexion lancé par le président de la République pour réformer les institutions de la Cinquième.
[...] Le comité a remis son rapport le 29 octobre 2007[], pour une application d'une réforme à voter avant mars 2008. Il s'est réuni pour la première fois le 18 juillet 2007. Le rapport comporte 77 propositions de révisions ou articles nouveaux, dont 41 concernent la Constitution, portant sur plus de la moitié des articles de celle-ci. Ces 77 propositions ont été adoptées à l'unanimité des membres du comité. Les principales modifications proposées concernent la délimitation des attributions du président de la République, le Parlement, la Candidature à la Présidence de la République, et le droit des citoyens. [...]
[...] Il a rendu le 15 février 1993 son rapport au président de la République, François Mitterrand. Il a proposé d'instaurer un référendum d'initiative minoritaire qui aurait pu être déclenché par des parlementaires et des citoyens inscrits sur les listes électorales. Dans ce processus, deux nouveaux acteurs intervenaient, afin de limiter l'influence des lobbies et groupes de pression : le Parlement, qui aurait préalablement examiné le projet, et le Conseil constitutionnel, qui se serait prononcé sur la conformité de celui- ci à la Constitution. [...]
[...] Alain Garrigou février 2008 Le Monde Diplomatique). Personnage assimilé à un homme garantissant l'ordre contre le danger révolutionnaire soucieux des classes populaires et défendeur du libre échange mais personnage qui rappelle également le désastre du coup d'État du 2 décembre 1851 et le vaincu de Sedan en 1870 Louis Napoléon Bonaparte offrit son nom à un régime autoritaire, réalisé par la force et ratifié par le peuple. Certains parlent alors de servitude volontaire une critique de la commission Dans son préambule l'auteur déclare que L'opposition n'a pas pu, à ce jour, prendre connaissance du projet détaillé alors qu'il existe des fondements constitutionnels des droits de l'opposition. [...]
[...] La culture du narcissisme (dans les médias par exemple) s'apparente également à un retour à l'Ancien Régime. Sous Napoléon III, Baudelaire soutenait que les idées avaient été évincées par la politique des intérêts quand la richesse est montrée comme le seul but final de tous les efforts Charles Jaigu a écrit dans Le Figaro 8 février 2008 : Les propositions tous azimuts du comité Balladur ».Nicolas Sarkozy devrait indiquer publiquement quelle suite il veut donner aux propositions du comité Balladur. [...]
[...] Après un sévère critique du projet de réforme constitutionnelle, nous analyserons les propositions et revendications du Parti Socialiste que représente l'auteur : Mr Rebsamen. C. propositions devant être âprement combattues par le Parti Socialiste Le numéro deux de Parti Socialiste, décrit aux lecteurs du Monde, les propositions du Parti notamment à propos du renforcement du Conseil Constitutionnel et à propos de la réformation du Parlement à propos du renforcement du Conseil Constitutionnel Le maire de Dijon parle de la création d'une juridiction indépendante du Conseil constitutionnel dont le président doit confier au Parlement le soin de nommer la majorité des membres du Conseil. [...]
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