La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 est un texte est fondamental dans l'élaboration de la démocratie puisqu'il expose un certain nombre de libertés, de devoirs, de principes indispensables à sa mise en place, comme l'égalité ou les libertés individuelles. Cette déclaration a été rédigée par l'Assemblée nationale constituante issue des trois assemblées convoquées par le Roi dans le cadre des États généraux.
Quant au préambule de cette déclaration, il a été rédigé sous l'influence de Mounier et de Mirabeau, célèbres intellectuels de l'époque. Ce préambule constitue un avant-propos qui indique les principes qui ont guidé la rédaction du texte. Cela permet, dans les cas où le texte est peu clair de s'y référer pour en déduire une interprétation.
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen a fortement été inspirée par les principes de la philosophie des Lumières. Les penseurs sont entre autres, Montesquieu, Diderot, Rousseau. Cette philosophie est fondée sur le pouvoir de la réflexion, sur la raison et sur l'esprit critique. Par conséquent, ils ont mis en avant des principes comme celui des droits naturels, de l'égalité entre les hommes, et ont proclamé la nécessité d'améliorer la société, d'interdire l'oppression, d'éliminer l'intolérance et de développer l'enseignement. La déclaration n'a cependant pas été seulement inspirée par la philosophie des Lumières, mais également par le christianisme qui était la religion de l'État et par des textes comme l'Habeas corpus (1679) ou le Bill Of Right (1689).
[...] Le but de cette nouvelle Déclaration des droits de l'homme et du citoyen était de compléter celle de 1789 en ajoutant quelques principes nouveaux. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 est un texte fondamental dans l'élaboration de la démocratie puisqu'il expose un certain nombre de libertés, de devoirs, de principes indispensables à sa mise en place, comme l'égalité ou les libertés individuelles. Cette déclaration a été rédigée par l'Assemblée nationale constituante issue des trois assemblées convoquées par le Roi dans le cadre des États généraux. [...]
[...] Des Montagnards avaient compris le caractère central de ce droit concret dans la société bourgeoise. Il s'agissait d'abord de proclamer que par nature les hommes sont égaux et il en découlait leur égalité en droits Étant égaux devant la loi (qui doit être la même pour tous), les citoyens étaient à égalité devant les fonctions publiques, mais aussi devant l'impôt. On remarque que ce principe est resté un élément fondamental dans toute démocratie et notamment en France. En effet la devise nationale incorpore le mot égalité : liberté, égalité, fraternité La déclaration cite un deuxième principe : la liberté. [...]
[...] L'article 25 de la Déclaration de 1793 précise que la souveraineté réside bien dans le peuple. La Déclaration de 1789 parlait, quant à elle simplement de souveraineté nationale. C'est le peuple qui est souverain, non la Nation, qui est plus large. Une hiérarchie des normes Le préambule suppose une hiérarchie des normes. En effet, le droit naturel ainsi que le droit constitutionnel forment le droit supérieur. Ainsi, les citoyens doivent à tout instant pouvoir comparer les actes du gouvernement avec le but de toute institution politique C'est-à-dire que les citoyens doivent pouvoir vérifier que leurs droits, résultant du droit naturel et constitutionnel, soient compatibles avec les institutions auxquelles ils sont soumis. [...]
[...] Rousseau nous rappelait que le droit que chaque particulier a sur son propre fonds est toujours subordonné au droit que la communauté a sur tous l'Etat prélève des impôts sur cette propriété. Une souveraineté populaire Dans cette nouvelle Déclaration, on constate un transfert de souveraineté. En effet, elle incorpore une souveraineté populaire du peuple français, à la place de la souveraineté nationale présente dans la déclaration de 1789. Si l'on compare le début de la déclaration de 1789 et celle de 1783, on remarque que ce n'est plus les représentants du peuple français mais Le peuple français qui expose dans sa déclaration, les droits de l'Homme. [...]
[...] Si l'on se penche sur la présentation de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, on remarque une connotation religieuse : le préambule et les articles sont écrits sur une sorte de monument en haut duquel on peut voir un ange. Un triangle, comportant un œil en son milieu et éclairant comme un soleil, domine la scène. On comprend alors la phrase du préambule qui nous dit que cette déclaration s'est faite en la présence et sous la protection de l'Etre Suprême c'est-à-dire Dieu. [...]
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