orléanisme, régime utopique, modèle idéaliste, Louis Philippe, chef de l'Etat
Le terme d'orléanisme provient du régime instauré en 1830 par Louis Philippe, héritier au trône de la branche d'Orléans, opposé aux légitimistes.
L'orléanisme, un régime instable. En effet, ce système impose la double confiance du gouvernement, premièrement envers le chef de l'exécutif, deuxième vis à vis des chambres. Le régime reflète une forte instabilité en cas de désaccord. L'orléanisme qui a en effet été fondé sous la monarchie de juillet est tombé avec son roi Louis Philippe et a entrainé l'avènement de Louis Napoléon Bonaparte en 1848
L'auteur du texte « les institutions de la Vème République » se nomme Maurice Duverger, il est né le 5 juin 1917 à Angoulême, c'est un juriste, politologue et professeur de droit français spécialisé en droit constitutionnel.
L'écrit étudié précité est un ouvrage de science politique puisque tiré de la « revue française de science politique » parue en 1959. 1959, ou à la naissance de la Vème République, l'auteur étudie dans cet écrit le régime mis en place par le général de Gaulle, régime qui a fêté en 2008 ses soixante années d'existence.
[...] L'orléanisme, un régime instable. En effet, ce système impose la double confiance du gouvernement, premièrement envers le chef de l'exécutif, deuxième vis à vis des chambres. Le régime reflète une forte instabilité en cas de désaccord. L'orléanisme qui a en effet été fondé sous la monarchie de juillet est tombé avec son roi Louis Philippe et a entrainé l'avènement de Louis Napoléon Bonaparte en 1848 L'auteur du texte les institutions de la Vème République se nomme Maurice Duverger, il est né le 5 juin 1917 à Angoulême, c'est un juriste, politologue et professeur de droit français spécialisé en droit constitutionnel. [...]
[...] Alors, l'orléanisme, une forme de régime utopique ? Dans un premier temps nous allons étudier l'orléanisme comme modèle idéaliste puis dans un second temps une mise en pratique difficile de ce régime (II). Un modèle idéaliste L'Orléanisme est souvent considéré comme une garantie de démocratie du au fait de la responsabilité du gouvernement envers les chambres et le président de la République, double démocratie en fait puisque dans les faits de nos jours le président de la République est élu au suffrage universel et les chambres par des grands électeurs eux-mêmes découlant du peuple. [...]
[...] La pratique va démontrer que le gouvernement ne va se retrouver responsable que envers le parlement, le président de la République va alors perdre ses prérogatives sur celui-ci et s'effacer en perdant progressivement son rôle au sein de l'Etat. Cependant on retrouve ce système critiqué mis en place par le général de Gaulle sous la Vème République, alors même que De Gaulle se prononce en faveur de la prédominance de l'exécutif. Le régime se voit alors réaliste par la mise en place de contrepoids parlementaires, c'est le parlementarisme rationnalisé. [...]
[...] Le gouvernement va donc se voir consacrer une double responsabilité, qui on pourrait le dire, constitue un double gage d'instabilité gouvernementale ce régime n'a presque jamais pu revêtir une forme durable à travers l'histoire II- Une mise en pratique difficile Il repose en effet sur une contradiction fondamentale Le chef de l'Etat de par son pouvoir existant va marquer une opposition avec le gouvernement, opposition effective en cas de cohabitation, c'est à dire au moment ou la majorité parlementaire est contraire à la couleur politique du chef de l'Etat. Opposition au ministère Le chef de l'Etat joue un rôle effectif et son pouvoir s'oppose alors à celui du ministère En effet dans le système orléaniste le chef de l'Etat va vouloir s'affirmer et former un gouvernement à sa guise. Cependant on y trouve une limite en le sens que le gouvernement a pour obligation de refléter la majorité parlementaire. [...]
[...] Alors que se passe-t-il si la couleur politique venait à différer ? Et cette division affaibli l'exécutif au lieu de le renforcer En effet en cas de cohabitation l'entente entre le président de la République et le premier ministre ou président du conseil selon les époques va différer de point de vu. Cependant dans les mœurs françaises il reste de la révolution que le gouvernement doit émaner de la volonté nationale donc du parlement. Le gouvernement reflètera donc la volonté des chambres. [...]
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