Au 18e siècle, le roi a rétabli son autorité : il est le monarque absolu du royaume. Ce pouvoir a pour origine le droit divin, soit le roi tient son pouvoir de Dieu et non du peuple. Cependant, l'absolutisme est remis en cause à la fin du 18e siècle par les Parlements et par la philosophie des Lumières. En effet, les parlementaires pour lutter contre l'absolutisme critiquent le principe que le roi représente la Nation, que celle-ci est indissociable de sa personne. Les parlementaires se présentent alors comme les représentants de la Nation, un intermédiaire entre le peuple et le roi. La seconde idée exposée contre la monarchie absolue est la séparation des pouvoirs, cette thèse est développée par Locke, puis par Montesquieu dans son ouvrage « Esprit des Lois ». Les parlementaires revendiquent une partie du pouvoir législatif qui est le plus important. Les parlementaires tentent d'usurper ce pouvoir par le biais des remontrances, cependant Louis XVI contrairement à ses prédécesseurs tels que Louis XIV n'arrivera pas à affirmer son autorité face à eux.
[...] Les premiers citoyens qui pourront voter seront des hommes âgés de 25ans inscrits sur la liste de la garde nationale, domiciliés depuis au un an dans la ville, qui auront des cotisations équivalentes à trois journées de travail, et qui ne seront pas esclaves. Ces premiers électeurs : citoyens passifs élisent les Grands Électeurs qui sont des citoyens actifs qui devront avoir des charges égales à dix journées de travail. Ces Grands Électeurs voteront pour les membres de l'Assemblée. Le critère du citoyen actif est fondé sur la capacité financière, ce qui exclut les privilèges par le sang de l'Ancien Régime. Ce sont des citoyens actifs qui participeront à la vie politique du royaume. De ces citoyens sont exclues les femmes, enfants, étrangers. [...]
[...] Pour se faire ils ont une grille de lecture : les Cahiers de Doléances révélant que le pays doit se doter d'un texte annonciateur des Libertés, ainsi d'une constitution qui impliquerait l'organisation des pouvoirs ainsi que leur séparation. La constitution regroupe ainsi les principes de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ainsi que les principes inscrits dans les Cahiers de Doléances. Nous pouvons donc nous demander dans quelle mesure le passage préliminaire de la constitution de 1789 marque une rupture totale avec l'ancien régime en fixant les principes propres à la révolution. [...]
[...] En opposant son veto, le roi va engendrer la colère des Français, ce qui aura pour effet de supprimer le monarque, et la législative, et de se diriger vers une République : ce sera l'échec de la monarchie constituée. [...]
[...] Il existe deux autres principes dans le texte préliminaire de la constitution qui rompent avec l'Ancien Régime et l'absolutisme : l'indépendance et la séparation des pouvoirs. L'indépendance et la séparation des pouvoirs Selon Montesquieu la séparation des pouvoirs est nécessaire pour ne pas tomber dans le despotisme. Le texte préliminaire de la constitution de 1791 dispose que la constitution régit l'organisation intérieure des différents pouvoirs publics ce qui signifie qu'elle organise les pouvoirs, qui seront des pouvoirs constituants, soit qu'ils sont bornés à la constitution. [...]
[...] Le principe de la représentation enlève l'incertitude de l'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen En effet, dans cet article on ne savait s'il appartenait au peuple d'agir lui-même par le vote des lois, ou si les représentants agiront seul en élaborant et en votant la loi. Sieyès estime que la représentation est nécessaire, car il a peur du peuple,ainsi même si la population française jouit des mêmes droits civils, elle ne dispose pas des même droits politiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture