Commentaire de texte : loi du 3 juin 1958 de Gaulle
Ce qui est intéressant dans ce contexte historique est de remarquer en filigrane la ressemblance de la procédure de la montée au pouvoir de de Gaulle avec la montée au pouvoir du maréchal Pétain en 1940. Bien sur, la suite des événements est largement divergente. Cependant, la prise de pouvoir de de Gaulle, bien qu'appelé par le gouvernement, n'est pas des plus démocratique : fasciste, Napoléon III, «un coup d'état démocratique» pour Mitterrand, toutes les comparaisons et points de vues négatifs sont au rendez-vous pour qualifier le général ainsi que sa méthode d'investiture.
[...] La loi du 3 juin 1958 est très significative de la politique intérieure de la France. Dans un contexte de conflit international, le gouvernement est disloqué, la peur d'une prise de pouvoir à Paris entraîne l'investiture de de Gaulle. Ce dernier rédige une loi constitutionnelle qui annonce une révision de la Constitution et qui donc entraîne la chute véritable de la IVe République. A - Une «dérogation de l'article de la Constitution de 1946. - expliquer ce qu'est l'article 90. [...]
[...] Commentaire sur la loi du 3 juin 1958. Note : 15/20 La loi du 3 juin 1958 peut se lire comme une plongée spéléologique dans les événements et les souffrances qui ont animé la seconde moitié du XXe siècle. L'épisode conflictuel entre la France et le Front de Libération Nationale ont mis à mal le gouvernement Gaillard puis Pflimlin. Depuis l'insurrection générale en Algérie par les chefs du FLN, des contingents d'appelés de plus en plus important ont été envoyé par les différents chefs de gouvernements de la IVe République. [...]
[...] En faisant le deuil de la IVe République, le génral de Gaulle introduit son objectif de mettre en place une nouvelle constitution et de nouvelles institutions, bases d'une nouvelle république forte et capable de gérer les conflits internes et externes de la France. A - Une nouvelle constitution. - avis du conseil consultatif. - mise en œuvre de l'avant projet. - examination de l'avant-projet soumis ensuite au référendum B - De nouvelles institutions. - la république ne repose pas sur un régime présidentiel. [...]
[...] Bien sur, la suite des événements est largement divergente. Cependant, la prise de pouvoir de de Gaulle, bien qu'appelé par le gouvernement, n'est pas des plus démocratique : fasciste, Napoléon III, coup d'état démocratique» pour Mitterrand, toutes les comparaisons et points de vues négatifs sont au rendez-vous pour qualifier le général ainsi que sa méthode d'investiture. Le général en effet, taillé le costume à sa taille, immense, mis au monde les institutions qui lui semblait le mieux, aujourd'hui la Ve république a persisté et ce, malgré le fait qu'elle est devenue «veuve» -pour reprendre les mots de Pompidou- en 1969. [...]
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