Commentaire, intervention, François Hollande, Moi, Président
Ce discours de François Hollande, peut sembler au vue de maintes répétitions, et de l'anaphore prépondérante « Moi, président de la République» presque mégalomane. En réalité il survient lors des attaques incessantes qu'essuie François Hollande, qualifié de « gauche molle », on le considère comme un membre du parti socialisme sans plus. Il va par ce discours affirmer sa force, sa détermination soit accroître sa qualité de présidentiable. Aussi, on observe de la part de François Hollande une volonté de réformer le statut du chef de l'État, ou du moins d'y incorporer une pratique nouvelle, alors les idées présentées ici sont elles conforment à la Constitution ?
[...] Commentaire de texte Intervention de François Hollande : Président Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État.» Article 5 de la Constitution. Introduction : Ce discours de François Hollande, peut sembler au vue de maintes répétitions, et de l'anaphore prépondérante Moi, président de la République» presque mégalomane. En réalité il survient lors des attaques incessantes qu'essuie François Hollande, qualifié de gauche molle on le considère comme un membre du parti socialisme sans plus. [...]
[...] Une pratique nouvelle, reflet de la Constitution François Hollande dans son discours, prend des engagements, qui semble se conformer à l'article 5 de la Constitution. En effet, dès la première phrase qui résonne aussi comme une attaque au cœur du débat, F. Hollande : Moi, président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l'Élysée celui ci garantit l'indépendance'' du président par rapport au partis politiques et le place directement dans sa position d'arbitre comme le prévoit la Constitution. [...]
[...] Enfin, dans une énième attaque envers son rival, il ré établit l'idée que le Chef de l'État est l'arbitre et que le premier ministre en corrélation avec le gouvernement gouverne le pays. je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur. Pour conclure, on observe que F. Hollande va à l'instar de N.S ou de ses prédécesseurs va essayer de s'établir une ligne de conduite véritablement constitutionnelle, en réaffirmant les principes de l'article 5. [...]
[...] Dès lors, le fait de nommer les présidents des chaînes publiques, comme la fait N. Sarkozy porte une atteinte certes relative, mais néanmoins réelle à l'indépendance nationale qui il est censé garantir. On peut se poser des questions sur cette indépendance des médias, lors du mandat du général De Gaulle où il n'existait qu'une seule chaîne de télévision. Aussi, il exprime le désir de réviser la Constitution : J'aurai aussi à cœur de ne pas avoir de statut pénal du chef de l'État, je le ferai réformer Rendant le président, devant la justice tel un citoyen lambda, ce qui n'a par définition jamais été fait. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture