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Ce commentaire de texte s'attache à expliquer un des discours les plus connus de l'après Révolution : celui prononcé par Robespierre devant le Comité de Salut Public le 25 décembre 1793.
Les points forts en seront : son attachement à une constitution, à un pays libre, démocratique, et républicain.
[...] Au moment de ce discours on est en décembre mois après le vote de la constitution et 6 mois avant la chute de Robespierre. Dans la constitution montagnarde de juin 1793 nous pouvons citer comme avancée pour la France : Proclamation de droits économiques et sociaux, souveraineté populaire et non nationale, régime stricte de la séparation des pouvoirs. Néanmoins, l'application d'une telle constitution est freinée par la profonde crise que traverse la France à ce moment là. B Freinée par la période de crise En 1793 la France connait l'après révolution, en dehors du soulèvement des masses populaires, un peu revenu au clame puisque le représentant du Comité de Salut Public, Robespierre est aimé du peuple, il y a la guerre à l'extérieur du pays. [...]
[...] B Le gouvernement révolutionnaire enclin au retour du calme Robespierre développe ses théories sur la légitimité du gouvernement révolutionnaire, opposant l'ordre constitutionnel, respectueux des libertés publiques, à l'ordre révolutionnaire, dont l'activité exceptionnelle est nécessitée par les circonstances. Terrible aux méchants, mais favorable aux bons, le gouvernement révolutionnaire a comme ressort la vertu appuyée sur la terreur, la vertu sans laquelle la terreur est funeste, la terreur sans laquelle la vertu est impuissante Comme il le dit lui-même, le gouvernement révolutionnaire n'est injuste et dur qu'avec les opposants de la République et de la démocratie, les ennemis du peuple. [...]
[...] Adoptée par la convention montagnarde le 24 juin 1793 il est temps que le peuple français est ce qu'il aspire depuis la révolution. Par là il va ainsi décider que le gouvernement constitutionnel (issu de cette nouvelle constitution) ne sera pas mis en place ou du moins sera suspendu jusqu'au retour à la paix. Pour assurer l'intendance : le gouvernement révolutionnaire. Cela montre bien la difficulté en cette période de crise d'appliquer ce pourquoi il y a eu la révolution ! [...]
[...] Ou encore il pourrait s'agir des personnes éliminer par Robespierre : les Hébertistes ou les indulgents qui menaçaient le gouvernement révolutionnaire. Cependant, Robespierre n'hésite pas à rappeler que le peuple français a ordonné d'attendre le retour du calme : cette phrase est pleine de sens. Puisque la Convention fut élue au suffrage universel, la convention montagnarde qui en est issue représente la volonté générale c'est-à-dire la volonté du peuple tout entier. Robespierre à la tête du gouvernement révolutionnaire, souhaite par lui comme il le dit si bien rétablir le calme, s'il le faut par la répression. [...]
[...] A l'extérieur, la France doit faire face à une coalition des monarchies européennes dont l'Autriche et l'Angleterre, qui veulent éviter la " contagion révolutionnaire " et rétablir la monarchie en France. Outre la guerre extérieure et la guerre civile, les gens n'ont plus confiance dans la monnaie papier : l'assignat, et l'inflation est très importante. Le gouvernement constitutionnel dont parle Robespierre est le gouvernement fonctionnant suivant les principes de la constitution de l'an I. Dès son élection la Convention s'était attachée à rédiger une nouvelle constitution, républicaine et démocratique. Cette constitution dite de l'An est votée le 24 juin 1793 par la Convention montagnarde. [...]
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