Dans la grande majorité des cas, le jugement de divorce accorde la garde de l'enfant à la mère. Il détermine la périodicité de l'exercice du droit de visite et d'hébergement généralement octroyé au père. En principe, le père peut prendre ses enfants un week-end sur deux et durant la moitié des vacances scolaires. Il arrive malheureusement que la mère s'oppose, de manière franche ou sournoise, à l'exercice de ce droit. Elle peut invoquer mille prétextes différents pour écourter les week-ends des enfants avec leur père ou pour les rendre impossibles. Elle peut également influencer les enfants pour qu'ils se détournent de plus en plus de leur père. Dans tous les cas, si le père n'a rien à se reprocher vis-à-vis des enfants, l'attitude de la mère est passible de sanctions pénales. S'il porte plainte pour non-présentation d'enfant, elle peut être condamnée à de la prison ferme. Il n'est évidemment pas dans l'intérêt des enfants d'en arriver là. Si vous êtes victime d'un comportement abusif de ce type de la part de votre ex-conjointe, tentez d'abord d'engager un dialogue, le plus serein possible. Si rien ne change malgré cela, adressez ce courrier (lettre simple) à votre avocat afin qu'il intervienne et lui fasse entendre raison.
[...] Or, il m'est de plus en plus difficile d'exercer ce droit régulièrement car mon ex-conjointe n'exprime non seulement aucun enthousiasme à voir le lien paternel se poursuivre mais s'ingénie également à écourter les visites de mes enfants ou à les empêcher. Depuis le je n'ai pu passer qu'un week-end complet avec eux (adaptez à votre cas). Son attitude est toujours sournoise et elle invoque sans cesse de nouveaux empêchements pour que je ne puisse exercer mon droit de visite et d'hébergement. Un jour ce sont les activités périscolaires, un autre un anniversaire d'un camarade de classe, le week-end d'après un état grippal puis le désir des enfants de ne pas manquer la visite d'un cousin, etc. [...]
[...] Si je peux l'éviter, dans l'intérêt des enfants, j'aimerais ne pas en être réduit à saisir la justice. C'est pourquoi je sollicite votre aide et je vous demande d'user de votre pouvoir de persuasion et des arguments juridiques pour lui faire entendre raison, quitte à l'effrayer un peu en lui rappelant qu'un tel comportement est passible de sanctions pénales si je déposai plainte contre elle pour non-présentation d'enfants. Vous en remerciant par avance, je vous prie d'agréer, Maître, mes salutations distinguées. [...]
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