Suite au décès d'une personne, des formalités sont à effectuer par les héritiers. Cependant, en présence d'un ou plusieurs immeubles dépendant de la succession, le recours au notaire est obligatoire pour la transmission de ces biens aux héritiers présomptifs.
[...] La maîtrise de la pensée comme celle du monde n'est pas concevable sans elle. Mais reconnaître ce que la culture humaine doit aux techniques est une chose; juger des autres cultures en fonction principalement de son développement technique en est une autre. Le risque est alors de rester aveugle aux richesses et à la valeur de la culture des sociétés non industrialisées, et de les appréhender négativement, en désespérant d'y trouver l'accumulation d'innovations techniques qui sont le quotidien de l'Occident. [...]
[...] Le développement technique n'est donc pas uniforme. Mais qu'estce qui en fait la valeur? Il faut tout de suite noter qu'il n'est pas une valeur par lui-même, mais qu'il a été valorisé, excessivement peut-être, par les cultures qui ont favorisé l'aspect technique de leur développement. Nous touchons ici à l'enjeu de notre sujet. En effet, plus qu'une caractéristique de l'humanité en général, la technique est sans doute le trait dominant de la civilisation européenne depuis la Renaissance, celui qu'elle a le plus développé. [...]
[...] Reste que, même dans les sociétés occidentales, cette accumulation de progrès techniques n'est pas la panacée et ne garantit absolument pas, loin de là, leur valeur, ni au plan moral, ni au plan social (on assiste à la désagrégation du tissu social et des réseaux anciens de solidarité), ni enfin au plan spirituel. [...]
[...] Cette conception relève du malentendu ethnocentrique fréquent qui considère les cultures aux techniques moins élaborées non comme des cultures différentes à part entière, mais comme autant d'étapes dépassées qui jalonnent la marche de la Civilisation, laquelle culminerait avec la civilisation européenne ou nord-américaine. Elle contribue enfin à légitimer la domination technique des colonies, prolongée dans l'ère postcoloniale sous la forme d'une «aide technique» qui perpétue leur dépendance. A poursuivre exclusivement un idéal de maîtrise technique, et à faire du progrès technique la valeur principale, nos sociétés risquent de négliger d'autres buts plus précieux. Elles peuvent aussi être conduites à sous-estimer la valeur des autres civilisations. II. Le développement technique ne fait pas toute la valeur d'une civilisation. [...]
[...] Poser cette question, c'est s'interroger sur les critères d'appréciation d'une civilisation : la technique n'en est qu'un aspect parmi d'autres. Pourquoi sa valeur reposerait-elle seulement sur elle? D'autre part, en quoi la technique permettrait-elle de faire la valeur d'une civilisation ? La notion de valeur relève d'un registre moral ; les techniques concernent plutôt la vie économique et sociale. En quoi les sociétés développées auraient-elles plus de valeur que les autres? I. La valorisation de la technique. La technique n'est pas un trait mineur, un simple aspect parmi d'autres pour une civilisation. [...]
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