Cours de morale, cours d'éducation civique, pluralisme, école, intégration, immigration
Ce thème est particulièrement évident à traiter car l'opinion d'une écrasante majorité d'enseignants, de parents que nous sommes, demeurera identique, même si l'on devait imposer à nos enfants cette nouvelle méthode d'éducation civique.
Durant la présente décennie en Belgique, les ministères successifs de la Communauté française appellent régulièrement au remplacement des cours de morale laïque et de religion pour un cours d'éducation civique, pompeusement rangé dans champ de l'une philosophie adaptée aux écoles du Secondaire.
Curieusement, cette démarche, qui ne va pas nécessairement dans le sens du Pacte Scolaire, épisode qui fait la réputation même de la société multiculturelle et multiconfessionnelle belge, a peu de chances de voir le jour.
Rappelons brièvement que la Belgique fut dirigée par le Parti Social-chrétien durant des décennies (1) dans le circuit politique belge et qu'un épisode connu sous le nom de guerre scolaire a permis de créer l'Ecole Officielle
Comment compte-t-on transmettre les valeurs de la religion islamique pour les élèves d'obédience musulmane ou catholique ou pour les élèves qui ont choisi la morale philosophique ?
[...] Et n'ont donc pas besoin de se faire remplacer par un cours d'éducation à la citoyenneté. Ce n'est sans doute pas en recherchant une alternative dans une éducation commune à toutes les croyances, que l'on résoudra les problèmes d'exclusion ou la solution aux problèmes disciplinaires. Pour rappel, les cours de morale laïque et de religion représentent deux heures (ou périodes) par semaine, au cours desquelles l'élève est amené à acquérir un savoir être et un savoir faire en matière du bien-être, dans le respect, à la fois, de ses croyances et de son respect pour la société belge. [...]
[...] Vers le remplacement des cours de morale par un cours d'éducation civique ? Ce thème est particulièrement évident à traiter car l'opinion d'une écrasante majorité d'enseignants, de parents que nous sommes, demeurera identique, même si l'on devait imposer à nos enfants cette nouvelle méthode d'éducation civique. Durant la présente décennie en Belgique, les ministères successifs de la Communauté française appellent régulièrement au remplacement des cours de morale laïque et de religion pour un cours d'éducation civique, pompeusement rangé dans champ de l'une philosophie adaptée aux écoles du Secondaire. [...]
[...] Il conviendrait donc de lui laisser ce paravent social, cette compétence prête à être endossée afin de s'engager confortablement dans la vie sociale, familiale, professionnelle. Le cours de morale laïque, comme le cours de religion, transmet des valeurs qui serviront pour les nombreuses situations de la vie dans lesquelles passeront nos élèves, ces individus en herbe, ces personnes indépendantes en devenir, aptes à discerner le bien du mal, mais aussi capables de donner leur opinion en âme et conscience. Des adultes en formation qui se sentent Belges, même s'ils ne sont pas instruits par une "éducation civique bien calibrée à travers un syllabus imprimé et produits en gros, distribués de la même manière quelle que soit notre obédience, notre communauté, nos difficultés familiales, nos conviction, notre religion . [...]
[...] Mais alors que faisaient les professeurs de religion et de morale laïque ? Il ne faudra pas attendre longtemps pour réaliser : "N'était-on pas plus aptes à éduquer sur la citoyenneté en tant que professeur de morale ? D'autant que les valeurs véhiculées par ces cours (musulmane, catholique ou encore protestante) ne sont pas en contradiction avec une évolution harmonieuse de la citoyenneté. Quant aux valeurs que l'on entend véhiculer, seront-elles censées écraser celles qui sont enseignées par les parents, la famille, la communauté ? [...]
[...] Par ailleurs l'acquisition d'un savoir ne doit pas se confondre avec une éducation à la citoyenneté. L'apprentissage pratique d'une attitude de solidarité reste - et doit rester - lié à l'enseignement officiel, de par la diversité et la proximité des adolescents d'origines différentes, au sein de , notamment au sein de la classe de "morale laïque" qui contrairement à certains clichés, n'est pas un cours destiné aux athées mais bien un cours où l'on apprend à respecter les croyances et les convictions de chacun. [...]
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