Si les transformations liés à la mondialisation se trouvent dans tous les pays, leur impact sur le système de partis n'est pas le même sur les configurations des systèmes de partis. Cette réception de la mondialisation est conditionnée à 3 facteurs : le cadre institutionnel spécifique, les dynamiques internes du système partisan et les stratégies des partis politiques au sein de chaque système.
[...] Ce qui caractérise les partis attrape tout c'est un double principe de fonctionnement. Le premier c'est un principe de préférence. Les premiers s'adressent prioritairement à leur clientèle traditionnelle et le deuxième c'est le principe d'extension. Ils étendent les groupes cibles à d'autres publics mais seulement dans un deuxième temps. Ils s'adressent d'abord à la clientèle traditionnelle et ensuite à la clientèle étendue. Le mode de scrutin est pourtant le prisme principal mais il n'y a pas d'automatisme comme le dit Duverger lui-même. [...]
[...] Au niveau du Land on vote pour des personnalités que l'on connaît. On a des avantages du système majoritaire et proportionnel. Puisque c'est la seule première fois qui compte pour attribuer le nombre de députés le système est une vraie proportionnelle. Il y a un très bon degré entre le lien entre le pourcentage de siège et de voix. La CDU lors des élections de 2009 obtient des voix et des sièges. Le SPD a obtenu des voix et des sièges. [...]
[...] Le FDP a obtenu des voix et des sièges. Ce qui est remarquable c'est la grande stabilité entre les deux partis importants qui sont le SPD et la CDU. Ces partis sont des partis attrape tout et interclassistes. Kirchheimer utilise la CDU comme exemple. Ce parti abandonne dès les années 1950, sa pureté idéologique autour du clivage église/état. La CDU est l'exemple même du parti populaire au-delà d'une classe sociale. Le SPD est venu répondre à la stratégie interclassiste de la SPD avec l'abandon de la lutte des classe et la théorie de Marx. [...]
[...] Au lendemain de ces élections il y avait plusieurs configurations possibles mais celle qui s'est constitué est celle de CDU et FDP (droite traditionnelle et libéraux) et qui a associé Angela Merkel à la chancellerie. Die Linke est né du côté des perdants de la mondialisation. Les deux grands partis n'ont obtenus que des voix ouvrant des boulevards à l'extrême gauche et la droite libérale. L'idée c'est de montrer comment les clivages sociaux modifient les systèmes partisans selon les dynamiques internes de ce système partis. Ex. En GB il n'y a pas de verts. C'est à cause du scrutin majoritaire à un tour. [...]
[...] Il faut également mentionner l'importance des médias et de la télévision sur la structure des partis eux-mêmes. La télévision tente à renforcer le rôle des leaders politiques des partis. Ces leaders sont rendus plus visibles et l'impacte de la télévision a diminué le rôle des militants. Cette télévision s'est substituée dans une certaine mesure à la nécessité des militants. On a un mouvement de personnalisation autour de leaders. On a des duels télévisionnels entre leaders. A coté de ces facteurs institutionnels on a la question de la dynamique interne des systèmes partisans. [...]
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