Il n'existe aucune définition des sûretés. Néanmoins, il est possible de définir la sûreté comme un mécanisme, une technique qui permet à son bénéficiaire d'échapper à la loi du concours entre créanciers, plus précisément la sûreté se présente comme un mécanisme juridique créateur d'un rapport de droit qui vient s'adjoindre à un rapport d'obligation préexistant, ayant le plus souvent pour objet le paiement d'argent. En résumé, la sûreté est une garantie accordée au créancier pour le recouvrement de sa créance.
[...] en matière de gage, jusqu'en 2006, était interdit le pacte commissoire. En cas de non paiement, le créancier peut garder le bien en gage. 3e principe : le droit des sûretés opère une distinction selon que la sûreté a été conçue par une personne physique ou morale. 4e principe : le droit des sûretés est en étroite corrélation avec le droit des procédures collectives. 5e principe : le droit des sûretés poursuit un objectif de souplesse et de simplicité. Il se veut pragmatique et ne craint pas d'abandonner certains dogmes pour s'adapter. [...]
[...] Les intérêts de la distinction La distinction a un intérêt en ce que certains articles du Code Civil se réfèrent à la notion, au concept de sûreté. Autrement dit, pour que la règle joue, il faut que la sûreté soit présente. Dans plusieurs arrêts, la Ccass a accepté d'appliquer à des garanties des mécanismes qui, pourtant étaient déclarés par le Cciv uniquement applicables qu'à des sûretés. C'est 1 mouvement qui se généralise. Combien de sortes de sûretés existe-t-il ? Distinct° entre sûreté personnelle et sûreté réelle Elle est adoptée par le livre IV du Cciv (art 2284). [...]
[...] clause de réserve de propriété = origine droit allemand La garantie autonome est une sûreté qui s'est développé en France. La Ccass a voulu faire en sorte que les créanciers soient protégés La garantie à 1re demande La fiducie aliénations fiduciaires) introduite par une loi du 19/02/07 relookée par la loi de modernisation de l'économie d'août 2008. Loi anglo- saxon = le trust. Le droit des sûretés doit beaucoup à la jurisprudence de la Ccass et bien souvent on s'aperçoit que l'innovation législative n'est que l'aboutissement, la consécration d'une construction jurisprudentielle. [...]
[...] Les garanties conventionnelles sont les plus courantes. Elles puisent leurs sources dans une convention passée entre le créancier et le constituant de la sûreté. Cette convention qui donne naissance à une sûreté est conclut le plus souvent à l'initiative des parties. Mais il arrive que cette convention soit conclut parce que la loi l'impose. En matière procédurale, quand une décision est rendue en 1re instance, normalement elle a un caractère exécutoire mais cela ne signifie pas qu'elle peut être immédiatement exécutée car s'il y a appel, la décision sera suspendue. [...]
[...] L'ordonnance du 23 mars 2006, le gage peut s'opérer soit avec possession ou dépossession. 6e principe : le droit des sûretés a à l'évidence un objectif de transparence ; l'exigence de publicité se généralise. Il y a de de gage, de sûreté sans dépossession. [...]
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