Dissertation de Droit Privé: Le droit, la morale et la religion (3 pages)
Depuis toujours les relations entre droit, morale et religion sont très étroites.
La morale et la religion ont toujours influencé le droit, trouvant son fondement dans ceux-ci.
Il est important de bien définir chaque terme pour en avoir une vision plus juste pour la suite du raisonnement.
Entre la morale et le droit les relations sont plus nettes qu'avec la religion, de très nombreuses règles de droit étaient empruntées à la morale, ce qui peut porter à considérer que le droit n'est pas autre chose que la morale adaptée au groupe social. Le droit moralise les comportements sociaux. C'est pourquoi il est difficile de discerner morale et droit.
La distinction des règles de droits et des commandements religieux est souvent difficile. Elle l'est encore plus lorsque l'on fait de la religion le moteur essentiel de l'activité des hommes notamment lorsque nous sommes en présence d'un peuple non laïc (comme les musulmans). A partir de la Laïcité, nous avons une séparation de l'Eglise donc de la religion et de l'Etat, du droit.
En prenant en considération les différents aspects de ces termes, nous allons prendre en considération plusieurs enjeux, et distinguer le droit de ces deux autres concepts.
Pour cela nous allons nous intéresser à la distinction entre le droit et la morale, et d'autre part celle entre ce même droit et la religion.
I) la distinction du droit et de la morale en raison de leurs finalités respectives
II) La distinction entre les règles de droit et les règles religieuses
[...] Entre la morale et le droit les relations sont plus nettes qu'avec la religion, de très nombreuses règles de droit étaient empruntées à la morale, ce qui peut porter à considérer que le droit n'est pas autre chose que la morale adaptée au groupe social. Le droit moralise les comportements sociaux. C'est pourquoi il est difficile de discerner morale et droit. La distinction des règles de droits et des commandements religieux est souvent difficile. Elle l'est encore plus lorsque l'on fait de la religion le moteur essentiel de l'activité des hommes notamment lorsque nous sommes en présence d'un peuple non laïc (comme les musulmans). [...]
[...] Par ailleurs, la règle de droit peut contenir des principes moraux. L'art 1134 du Code Civil dispose que les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites. Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel, ou pour les causes que la loi autorise. Elles doivent être exécutés de bonne foi Cet article prohibe les contrats passés sur des principes immoraux, et la légitimité de ceux-ci passe par le fait d'être conforme ou non aux bonnes mœurs. [...]
[...] Le recours au droit permettant ainsi de rétablir une situation si elle n'est pas respecté. Alors qu'entre frère et sœur il n'en est rien, si l'un est dans le besoin, le droit laisse l'autre se référer à sa conscience pour prendre la décision qui lui semble être la plus juste. Nous pouvons aussi rencontrer la même difficulté de distinctions entre les règles de droit et les règles religieuses. Il est également nécessaire de dissocier les éléments communs puis les caractéristiques propres à chacune. [...]
[...] la distinction du droit et de la morale en raison de leurs finalités respectives La distinction du droit et de la morale est rendue difficile de par l'existence d'éléments communs, Malgré cela, certains préceptes spécifiques nous permettent de les différencier. A : une distinction difficile à faire, de par l'existence d'éléments communs. Le droit et la morale visent tout les deux à guider les actions de l'individu. La société ne peut pas se baser que sur les règles de droit, mais doit aussi être régit par un autre type de règles, les règles morales. En effet, nombreuses situations de la vie quotidienne appellent à un respect des règles parfois plus morale que juridique. [...]
[...] La règle de droit prend forme dans un contexte bien spécifique d'une société donné, elle est amenée à être modifiée selon l'évolution de cette société, avec part exemple l'apparition des lois sur la bioéthique que seront à même d'être modifié dans le futur. Alors qu'à contrario, les règles religieuses sont intemporelles et trouvent leur création ancré dans les fondements de leur religion, sans possibilité que celles-ci soit modifiées. De plus, l'expansion de la laïcité dans les pays développés, montre encore une fois la volonté de dissociation de la règle de droit face à la règle religieuse. Réaffirmant par la même la prééminence de la sanction étatique face à la sanction divine aux yeux de la société. [...]
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