Fiche d'arrêt, Première Chambre civile, Cour de cassation, 25 janvier 2005, libéralités adultères
De nos jours, les époux peuvent consentir librement des libéralités à des tierces personnes. Cependant, dans un monde où les mœurs se libèrent, les libéralités consenties peuvent parfois poser la question de savoir si celles-ci sont contraires ou non aux bonnes mœurs. C'est la raison pour laquelle de nombreux contentieux naissent dans un contexte où la libéralité peut être considérée par certains comme contraire à la morale.
Tel est le cas du présent arrêt où une libéralité a été consentie par un époux marié à sa maitresse pour maintenir la relation adultère.
[...] Les arguments de la cour d'appel : Selon la cour d'appel, les donations indirectes n'ont été consenties dans le seul but de poursuivre et de maintenir la liaison adultère. Le problème juridique : La libéralité consentie par un époux marié envers sa maitresse constitue t'elle une cause contraire aux bonnes mœurs, et en ce sens encourt elle la nullité ? Les arguments de la cour de cassation : La libéralité consentie à l'occasion d'une liaison adultère n'est pas une cause de nullité. La décision de la cour de cassation : Dans son arrêt, la cour de cassation casse et annule la décision de la cour d'appel. [...]
[...] Tel est le cas du présent arrêt où une libéralité a été consentie par un époux marié à sa maitresse pour maintenir la relation adultère. Il s'agit d'un arrêt de la Première Chambre civile de la Cour de cassation en date du 25 janvier 2005. Les parties : La demanderesse est madame veuve de monsieur René X. Les faits : Monsieur René X et sa femme madame X se sont mariés le 26 octobre 1959. Ils se sont séparés en 1992. Monsieur X s'est alors installé en concubinage avec mademoiselle Y. [...]
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