Article 12 du Code de procédure civile, pouvoir du juge, fondement juridique, irrecevabilité d'une demande, fin de non-recevoir, procès civil, Cour de cassation
Le rythme du procès est donné par le rôle des parties et du juge au sein du procès civil. Il se doit d'être raisonnable pour constituer la bonne marche de l'instance. Même si on affirme aujourd'hui que le procès "est la chose des parties", le juge conserve malgré tout un pouvoir régulateur pour encadrer les parties afin d'éviter que les procès ne s'éternisent. Pour garantir une rapidité et une efficacité, le juge est parfois obligé d'ordonner des mesures à l'encontre des parties, comme la mise en demeure pour elles de faire tel acte.
[...] - Allègement des pouvoirs du juge qui n'a plus à s'occuper des moyens non invoqués par les parties. Il ne statut que sur ce qui lui est présenté et n'a pas à aller rechercher le bon droit applicable. II - Des parties plus responsables au cours du procès civil D'une part, les parties ont des missions plus importantes lors du procès civil et en cas de non respect, des sanctions sont mises en place Une nouvelle interprétation plus stricte de la cause - Auparavant, la cause résidant dans le fondement juridique. [...]
[...] Le rythme du procès est donné par le rôle des parties et du juge au sein du procès civil. Il se doit d'être raisonnable pour constituer la bonne marche de l'instance. Même si on affirme aujourd'hui que le procès « est la chose des parties », le juge conserve malgré tout un pouvoir régulateur pour encadrer les parties afin d'éviter que les procès ne s'éternisent. Pour garantir une rapidité et une efficacité, le juge est parfois obligé d'ordonner des mesures à l'encontre des parties, comme la mise en demeure pour elles de faire tel acte. [...]
[...] Si des moyens ont été oublié, il est impossible pour les partis de ressaisir le juge. L'irrecevabilité de la demande en cas de changement de fondement juridique - Si les parties oublient d'invoquer un fondement juridique = fin de non recevoir tirée de la chose jugée. - Pour éviter que la demande ne soit pas recevable, il faut ne pas demander la même chose, (12 mai 2016, abandon du principe de la concentration des demandes), ou bien il faut faire appel si les parties n'ont pas obtenu tout ce qu'elles avaient demandé en première instance (car le principe de concentration ne vaut que pour la première instance). [...]
[...] Il convient alors d'analyser la nouvelle répartition du rôle du juge et des parties dans le procès civil opérée par la Cour de cassation. Par ces deux décisions, la Cour de cassation a procédé à un allègement des pouvoirs du juge au détriment des parties qui ont plus de responsabilité (II). I - L'étendue des pouvoirs du juges allégée Alors qu'avant le juge avait des fonctions strictement définies désormais ces pouvoirs ont été allégés L'obligation pour le juge de relever d'office un moyen de pur droit non invoqué par les parties - Distorsion jurisprudentielle : 1ère chambre civile (15 mai 2007) en faveur d'une obligation, 2ème et 3ème opte pour une simple faculté juin 1995 et 1er juin 2005). [...]
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